à Emilie ... LES BRUMES DU PASSE ( Amnesia ) " Des profondeurs les plus insondables du temps nous venons, ignorants qui nous sommes réellement, d' où nous venons et pourquoi nous existons. Nous avons traversé silencieusement les siècles avec pour seul objectif de nous entretuer jusqu'au dernier pour un prix mystérieux. Nous sommes les immortels, la source des mythes et légendes. Mon nom est Gabriel D'Hensart, et je suis l'un d'entre eux. Durant des siècles j'ai traqué les assassins de ma femme pour les massacrer jusqu'au dernier. Et puis, un jour, j'ai découvert qu'elle n'était pas la personne que je croyais, et, depuis ce jour là, je me suis mis à douter de ma mission... " Baron Gabriel D'Hensart Paris, an 2001 : Voila 2 semaines que j'avais tué Kiem Sun, et ses derniers mots m'avaient plongé dans l'abîme du doute. 2 semaines plus tot : Je me battais avec Kiem Sun l'herboriste. Celui-ci s'était allié avec "l'Hydre" pour mettre au point une drogue rendant les hommes insensibles à la douleur et à la peur. Seul petit inconvénient, son utilisateur mourrait rapidement d'une hémorragie cérébrale. Je parvins à désarmer Sun rapidement. " Maintenant le jeu est terminé Sun, Ton copain l'oiseau de malheurs et toi avaient perdu. Contrairement à ce que je pensais, Sun me fixa avec dédain. - Alors c'est toi le celebre inspecteur Narval, ou devrais je dire le baron Gabriel D'Hensart. Voila longtemps que je souhaitais cette rencontre. - Je vois que "Phénix" t'a parlé de moi, je suis flatté ! Le calme apparent de Sun me décontenançait de plus en plus. - Non, pas lui, mais ta chère Maria... - Que ? - Surprise, comme tu as l'air dépité ! Que croyais-tu donc, que ta blanche colombe était une sainte ? Oui, je l'ai bien connu, et pour te dire la vérité, c'est moi qui lui ai tout appris : le maniement de l'épée, les herbes qui soignent, qui nous sommes et ce que nous convoitons. Et pour finir, je l'ai présenté moi-même au seigneur "Phénix", qui l'a trouvé très à son goût et l'a fait rentrer au sein de son cercle en temps que favorite. Oui elle a couché avec lui avant de coucher avec toi ! - Tais toi, tu ments ! - Est-il si difficile à admettre que ta femme adorée ai massacré des innocents, tu l'as bien fait toi !" s'en était trop, j'agrippais mon épée et, d'un geste violent, lui assenais un coup violent au niveau de la gorge. La tête vola à quelques mètres tandis que son corps s'affala sur le sol en se vidant de son sang. un éclair s'échappa de la blessure et vint me frapper. quelques heures plus tard, dans le jardin du Luxembourg : Je ressentis la présence d'un immortel. " Adam Pierson, que venez vous faire ici ? - Que c'est-il passé avec Sun ? - Il ne refourgera plus sa saloperie au cobayes de "l'Hydre " ! - Mais c'est génial, toute défaite de "l'Hydre " est une victoire pour l'humanité, alors pourquoi êtes vous si songeur. - Je ne suis plus sur de rien, où est le bien, où est le mal ? - Il vous a parlé de Maria ? - c'est vrai ? - Même si ce qu'il a dit est totalement ou en parti vrai , apprenez qu'il y a toujours différentes façon d'interpréter la vérité. - Je n'en vois pourtant qu'une seule. - Bernard vous a-t-il transmis son mot. - Oui, et alors ? - elle a rencontré un homme qui a sacrifié sa vie pour lui montrer la voie de la justice, puis elle en a rencontré un second qui lui a donné sa chance, sans savoir rien d'elle, et lui a montré la voie du bonheur. Et pour lui, elle a définitivement changé de camps, car sa foi en lui était supérieure à sa peur du "Phénix" ! - Ben voyons, elle a rencontré Jesus Christ ! - Non, elle vous a rencontré vous Gabriel D'Hensart ! N'oubliez jamais que "l'Hydre" tire sa puissance du mensonge et de la peur. Ils sèment le doute dans votre esprit pour vous affaiblir et ainsi vous détruire. Sur ces mots, Pierson se leva et s'en alla. - Attendez, Pierson ! " Mais l'homme avait disparu. 2 semaines plus tard : j'étais allongé sur mon lit, quand la sonnerie du téléphone retentit. " Allo ! - Inspecteur Narval, ou devrais je dire Baron D'Hensart, je dois vous parler immédiatement ! - Mais qui êtes vous ? - Mon nom est Hidéo Tanaka, Narval San, et je suis un vieil ami de votre femme ! - Encore un ? Ma femme avait décidément beaucoups d'amis, malheureusement, bien peu d'entre eux étaient fréquentables. - Je comprends que les dernières révélations vous aient laissé amer, Narval San, mais vous ne devez jamais douter d'elle ni de ses sentiments pour vous. Je dois vous parler au plus vite. - Je regrette, mais tout cela n'a dorénavant plus d'importance. - Cela en a énormément au contraire, je peux répondre à toutes vos questions, je peux tout vous réveler, y compris l'identité de l'individu se faisant appeler le "Phénix". Vous êtes le chainon central de cette affaire. C'est Adam Pierson qui m'envoie. - Quand et où ? - Dans une heure, quai de la tournelle, Venez seul. " l'homme raccrocha. Cela ressemblait à un piège, mais quelque chose me disait d'y aller. Je pris mon épée et partis. Pendant ce temps, QG de " l'hydre ", chateau de Montois : " Phénix " était furieux. D'un coup de poing rageur, il frappa violemment la table, provocant l'envol et la fuite de son corbeau. " Rictus, ce maudit Hidéo Tanaka vous a encore échappé. Je commence à me demander à quoi sert la Section Spéciale " espionnage " que je t'ai personnellement confiée ! - J'implore humblement votre pardon, seigneur "Phénix" ! - Silence ! Il a joint Narval, il va tout lui révéler ! Heureusement, j'ai fait placer le téléphone de Narval sur écoute. Vas immédiatement quai de la Tournelle, et livres moi la tête de Tanaka. Tu sais ce qu'il t'adviendra si tu échoues ? - Oui, seigneur " Phénix " ! " Quai de la Tournelle : Qui était cet homme et comment avait-il connu Maria ? Quel nouveau secret allais-je donc découvrir. Je ne pouvais m'oter de l'esprit que j'allais certainement tomber dans un piège. Que me voulait-donc cet homme. Etait-il un allié providentiel ou un ennemi à la solde des forces damnées de " l'Hydre " ? Comme j'arrivais au lieu de rendez-vous, je ressentis la présence de plusieurs immortels et entendis le son d'épées s'entrechoquant. Je me précipitais vers l'origine du bruit pour découvrir 2 hommes se battant. Je reconnus sans difficulté mon vieil ennemi Rictus, la lame damnée du numéro 1 de " l'Hydre ". Je ne connaissait pas le second, un immortel asiatique. Tous 2 se retournèrent vers moi en ressentant ma présence. " Ainsi donc tu es venu Baron Gabriel D'Hensart, Le grand Tanaka sera ravi que tu assistes à son décès ! Rapidement, l'épée javelot à double lame de Rictus tournoya et projeta en l'air le sabre katana du japonais avant de s'abattre violement en lui tranchant la tête. - Non ! hurlais-je - Trop tard, baronnet, une fois de plus, " l'Hydre " triomphe et garde ses secrets ! - N'oublies pas la promesse que je t'ai faite Rictus... 1664, Prusse : J'avais chevauché durant plusieurs jours, quand enfin j'arrivais en vue du village de ma femme. Plusieurs immortels se tenaient là et je ressentis leur présence. Je parvins péniblement à me tailler un chemin jusqu'a la place centrale. trois hommes entouraient la condamnée. Un prêtre mortel et deux immortels. l'un d'eux, qui portait un corbeau sur l'épaule et dont le visage était masqué par un capuchon de moine s'avança vers elle et sortit son épée. Ressentant ma présence, l'autre immortel, dont le visage était déformé par un horrible sourire sortit son arme et se dirigea vers moi. " Non, Rictus, lui ordonna l'autre. L'homme au corbeau se tourna vers moi, comme si il me connaissait. Te revoila donc, bourguignon ! Cette fois, tu arrives trop tard ! Je me precipitais vers lui. Plus vif, l'homme leva son épée. - Noonnn ! Hurlais-je. Trop tard, la lourde épée s'abattit, tranchant net le cou de ma femme. Un éclair jaillit qui me désarsonna. Paniqué, mon cheval s'enfuit en me trainant sur le sol, mon pied étant resté accroché par l'étrier. J'eus juste le temps de crier : Vous tous ici présent, je n'aurai désormais de repos que lorsque vous serez tous dans la tombe. Je vous le jure, je vous exterminerai tous jusqu'au dernier, même si cela doit me prendre un millénaire ! " retour de nos jours : Je me précipitais vers Rictus. " Cette fois, je vais gommer ce sourire stupide de ton visage. - Puisque tu désires tant rejoindre ta femme dans la tombe, approches donc ! " Ce faisant, je ne remarquais pas que je me trouvais maintenant entre le corps de la victime et mon ennemi. Un éclair violent s'échappa du mort et me traversa avant de frapper Rictus. L'onde parcourut violemment tout mon corps. Le choc fut si brutal que je revécus d'un coups tous les évènements de ma vie avant de m'éffondrer dans la Seine, inconscient. Rictus reprit conscience comme la sonnerie de son téléphone portable retentit. " Allo - Le travail a-t-il été fait ? - Oui, seigneur Phénix, mais quelque chose de bizarre s'est produit. D'Hensart est venu, il a été transpercé par le quickening et c'est comme si j'avais absorbé une partie de lui. - Formidable, où est-il ? - Il est tombé dans la Seine. - quelque chose me dit que s'est ce dont nous attendions depuis des siècles Ah ! Ah ! Ah ! Retrouves le, et achèves le travail ! Apportes moi sa tête ! Ah ! Ah ! Ah ! - Bien, seigneur " Phénix " répondit Rictus en esquissant le plus cruel de ses sourires. Pendant ce temps, je parvins, à bout de force, à m'accrocher à une péniche et à monter à bord, avant de m'effondrer épuisé. Le lendemain : Isabelle, ma partenaire, se rendait comme chaque matin à notre bureau, quai des orfèvres. " Quelqu'un a vu Narval ce matin ? Ca fait vingt minutes que j'essais de le joindre. - Non, Personne ne l'a vu ce matin Isabelle, lui répondit l'un des inspecteurs. En fait, on ne l'a pas revu depuis 2 jours. J'ai l'impression que l'affaire des braqueurs shootés l'a pas mal affecté. Bah, ces vacances ne lui feront pas de mal, Narval est celui qui en a pris le moins depuis son arrivée à la brigade. Je me demande comment il peut tenir ce type. - c'est bizarre, il m'a dit hier au téléphone qu'il viendrait aujourd'hui. Un homme entra. Il accrocha son casque de moto au porte manteau avant de s'écrier. - Ne vous en faites pas pour lui, je suis sur que l'inspecteur Narval est en pleine forme. Peut-être d'ailleur qu'il refourgue en ce moment même la came qu'il a prise au chintoc. - J'en ai marre de tes insinuations sur la brigade Maurice, lui assena l'autre flic, alors fermes là ! - Je ne mets pas en cause la brigade, mais juste un élément fauteur de trouble. - Laisses Marc, réplica Isabelle, il s'en prend à Gaby car c'est le meilleur élément. Il est capable de stopper les vrais criminels lui au moins... - De les stopper, c'est peu dire. La moitié des suspects ont été retrouvé mort, tous la tête tranchée. Et puis, Narval est un spécialiste des arrestations musclées. - Gabriel Narval n'a jamais été et ne sera jamais un ripoux, contrairement à ce que tu peux penser, inpecteur Maurice de l'IGS. - Tu es bien sur de toi, inspecteur Isabelle Clairant, surtout quand tu parles d'un homme dont tu ne sais presque rien. Je voudrais simplement savoir qui est réellement l'inspecteur Gabriel Narval, un nom dont je ne suis même pas sur qu'il soit vraiment le sien... L'inspecteur Maurice quitta la pièce. - Ce qu'il peut me taper sur les nerfs celui-là. - Malheureuseument, il n'a pas tout à fait tord sur ce coup là Isabelle. - Tu vas quand même pas te mettre à "penser" comme ce con ? - Non, mais à force de se la jouer solo, Narval nous met tous dans l'embarras. Pourquoi tous ces mystères autour de sa vie ? J'ai vraiment peur qu'un jour il aille trop loin et t'entraine dans sa chute. " pendant ce temps, sur la péniche : Je repris lentement conscience. En ouvrant les yeux, je m'apperçu qu'une belle jeune femme blonde se tenait au dessus de moi, un fusil à la main " Qui êtes vous, que faites vous sur mon embarquation ? - Je... Je ne sais plus, je n'en sais rien ! - Oh, allons, ne me jouez pas cette comédie ! Qui êtes vous ? Je voulu me lever, mais, en entendant cette phrase, de violentes images m'apparurent confusément et je m'effondrais sur le sol en me tenant la tête entre les mains: Je vis ce qui ressemblait à une sorte de noble de la renaissance se tenir devant moi. Je me vis le questionner : - Qui suis je réellement père, d'où je viens et qui sont mes vrais parents ? Puis, une autre image passa devant mes yeux, celle d'un guerrier écossais en kilt au tartan bleu rayé de noir. - Qui sommes nous Connor, pourquoi sommes nous là ? Voyant ma détresse, la femme lacha son arme et se précipita vers moi pour me soutenir. - Eh ! Ca va ? C'est marrant, vous ne semblez avoir aucune blessures. - Bon sang, mais qui je suis ? - Du calme, je suis sure que ça va vous revenir. Moi, c'est Hélène. Je me tournais vers elle en m'efforçant de sourire. - Enchanté, désolé de ne pas pouvoir me présenter. - L'inconnu me suffit pour l'instant. Mais peut être avez vous des papiers d'indentité sur vous ? Je fouillais dans ma poche, mais n'y trouvais rien si ce n'est des clés de voitures et une autre de ce qui devais être mon habitation. - Rien, je n'ai rien... - Restez tranquille, je vous emmène chez moi Quai d'Orsay : Le commissaire Clairant entra dans le commissariat. Le visage crispé, il se dirigea vers sa fille. " Papa, où est Gaby, je n'arrive pas à le localiser ! - Ecoutes, viens dans mon bureau. Il fit signe à la jeune femme de se rendre dans la pièce voisine. Celle-ci, inquiète du visage sombre de son père, d'ordinaire si jovial, lui demanda. - Ca va pas ? qu'est ce qui se passe ? Qu'est-il arrivé à Gaby ? - C'est justement ce que je voudrais savoir. On a retrouvé le corps d'un membre de la police japonaise sur les quais de la seine. Il avait la tête tranché. On a retrouvé la voiture de Gaby juste à coté. - Tu crois qu'il est... ? - Non, sinon on aurait retrouvé son corps. - Et tu penses que c'est encore cette organisation criminelle, "l'Hydre" qui est en cause ? - J'en suis certain. Gaby est en grand danger. Voici ces papiers et son arme. Il tendit à la jeune femme un colt 45 et une carte de police. Encore une chose, remet lui ceci au plus vite. A la surprise de la jeune femme, il sortit une épée emballée dans un morceau de tissus. On l'a trouvé sur le lieu du crime. - C'est pas avec ça que le japonais a été tué au moins ? Elle lança à son père un regard horrifié et inquiet. - Non, Gaby n'aurait jamais fait ça. Contentes toi de remettre ce sabre à Gaby, c'est une question de vie ou de mort ! Et pas un mot à cet abruti de Maurice ! - Attends, c'est quoi cette connerie. On est pas au carnaval ici ! - Ne discutes pas et fais ce que je te dis ! Trouves Gaby avant les autres, tu as toujours été la meilleure pour ça. Tu es notre dernier espoir ! Quelques part en banlieue parisienne, le long de la Seine : Je m'étais changé avec les affaires qu'Hélène m'avait fournies. Je parcourais la péniche de fond en comble, exaspéré de ne pas savoir qui j'étais. Je ne pus m'empêcher de poser mon regard sur un diplôme accroché au mur. " Je sais que cela ne me regarde pas, mais pourquoi une ingénieur se retrouve-t-elle sur une péniche ? - Vous avez raison, cela ne vous regardes pas, coupa-t-elle séchement. Excusez moi, disons que c'est un choix personnel. A ce moment, un jeune garçon de 11 ans entra. - Je vous présente mon fils Frédéric. - Enchanté Frédéric ! - Qui est-ce maman ? Je l'ignore, je l'ai trouvé dans la Seine ce matin. - Oui, j'ai de petits problèmes de mémoire. Quai de la Tournelle : Isabelle stoppa son véhicule. Qu'était-il donc arrivé à Narval. Sur le quai, les hommes du légiste achevaient de charger un corps dans l'ambulance. Un officier en uniforme lui barra le passage. Elle lui montra sa carte et franchit le cordon de sécurité. un autre homme vint à sa rencontre. " Qui êtes vous ? - Inspecteur Isabelle Clairant de la PJ. C'est moi qui suis chargée de l'enquête. elle se tourna vers l'ambulance. Qui est-ce ? - Hidéo Tanaka, un as de la police de Tokyo. Il était en vacance à Paris. - Etait-il sur la piste d'un super criminel du nom de " Phénix " et de son organisation ? - Je l'ignore, et personne ne sait pourquoi il est venu en France. " Isabelle s'approcha des quais. " Etrange, on lui a tranché la tête inspecteur Clairant. Bizarre comme mort, non ? - Depuis que je travaille avec l'inspecteur Narval, je ne trouve plus rien bizarre ! - Que cherchez vous ici ? - Quelqu'un qui a vu ce qui s'est passé. " elle se dirigea vers le pont le plus proche. Derrière un carton apparut le visage rouge d'un sans-abri. - vous êtes ici depuis longtemps ? L'homme ne répondit pas. N'ayez pas peur, je ne suis pas ici pour vous expulser ou vous arrêter. Je veux juste des réponses à mes questions. L'homme sembla hésiter. Isabelle sortit son portefeuille de sa poche et en tira un billet de 100 Francs qu'elle lui tendit. l'homme s'en saisit avidement. - Pour ça madame, je répondrai à tous vos désirs. - Cette nuit, vous étiez là ? l'homme parut décontenancé. - avez vous vu un homme brun d'environ 1 m 86, assez mince avec un cicatrice sous le menton et des lunettes de soleil hier. L'homme, paniqué, finit par hocher la tête. Stupéfait, l'inspecteur se tourna vers Isabelle. - Vous m'étonnez vraiment inspecteur Clairant. Se retournant vers le sans-abri, le second flic demanda : C'est lui le tueur ? - Non, dit-il ! - Mais vous l'avez vu, n'est-ce pas ! l'homme tourna la tête, effrayé. Isabelle sortit un deuxième billet. l'homme s'en saisit. - Un homme blond avec un sourire affreux. - James Ricta, j'aurai du m'en douter ! Et l'homme à la cicatrice, il est... l'homme secoua la tête. -Alors que lui est-il arrivé ? l'homme tourna la tête. Isabelle sortit un dernier billet. - Il s'est pris un éclair et est tombé à l'eau. Ce mec est vraiment résistant, il a réussi à s'accrocher à une péniche malgrès le coup qu'il a reçu ! Isabelle poussa un soupir de soulagement et se retourna. - Votre ami est vivant inspecteur. - Mais il est certainement blessé et avec Ricta à ces trousses, il est en grand danger. Pendant ce temps, près de chez Hélène : j'étais sorti pour essayer de réorganiser mes idées. Tout était si confus dans ma tête. Qui étais je ? Comme je marchais depuis quelques minutes, j'atteignis le village voisin. mon regard se porta sur un groupe de jeunes postés à l'entrée. Une vive discussion semblait les absorber. Comme je m'approchais d'eux, je remarquait que l'un d'eux était fréderic. " lachez moi, cria-t-il. - Allez les momes, lachez le ! m'écriais je. - et, t'es qui toi ? un poulet. A ces mots, une image me revint en mémoire. Je pris ma tête dans mes mains. Un jeune homme, habillé à la mode des années 70 me faisait maintenant face. " - Inspecteur Bernard Clairant me dit-il en me tendant la main. " Je repris conscience. Et l'inconnu, ça va pas ? Et ça ira encore plus mal pour toi si tu te casses pas vite fait ! L'homme voulut me porter un coup. D'un geste, je parais l'attaque et ma riposte l'envoya au sol. 2 autres de ses camarades voulurent faire de même et reçurent le même sort. Fréderic se réfugia derrière moi. un des voyoux sortit un couteau et le lança vers nous. machinalement, je mis ma main en protection. l'arme traversa la chair. sans un cri, je retirais le canif de la blessure qui guérit instantanément. " Putain, mais qui s'est ce mec ? s'étonna l'un des malfrats au sol. - Pas grave, Richert aura sa peau, lui répondit un de ses complice l'aidant à se remettre sur ses jambes. Epouvantés, les malfrats quittèrent la place. - Ouah, mais comment t'as fait ça ? - J'en sais rien Fréderic, j'en sais rien. " Retour à la péniche : " Et maman, il est génial le monsieur. Il a mit hors de combat 3 voyoux ! - Qui est ce Richert ? demandais-je. Hélène pointa son arme sur moi. " J'aurais du m'en douter, c'est lui qui vous envoie ! - Qui ? Richert ? - Oui, Richert, l'homme qui recherche mon fils ! - Je ne sais pas de quoi vous parlez, je ne sais même pas qui je suis. - A d'autres ! Asseyez vous, dit-elle en poussant une chaise vers moi, asseyez vous ! - Du calme, du calme ! je m'assis sans discuter. - Maman, il n'y est pour rien, cria Frédéric. - Frédéric, vas chercher une corde ! Mains derrière le dos ! - Mais, enfin... - Mettez vos mains derrière le dos où je vous tire une balle dans la tête - Mais, maman ! Frédéric voulu prendre ma défense, mais rien n'y fit. - Tais toi, et vas dans la pièce à côté, c'est pour toi que je fais ça. D'un geste, elle arracha le cordon des rideaux et me lia fermement les mains derrière le dos. Puis, elle arracha le seconde et s'en servit pour me lier les chevilles. - Aie, c'est trop serré ! - Inutile de vous débattre, je sais très bien faire les noeuds. Mais rassurez vous, ne vous en faites pas, vous ne resterez pas ligoté sur cette chaise très longtemps, j'appelle la police. Vous Irez bientôt là d'où Richert n'aurait jamais du sortir. - Richert ? qui est Richert ? Je ne sais pas de quoi vous parlez ! Détachez moi ! - Criez autant que vous voulez, personne ne vous entendra. Si j'en ai marre de vous entendre, je viendrai vous baillonner. Trop tard, elle quitta la pièce, me laissant seul avec mon desespoir. Durant quelques minutes qui me sembla des heures, je me débattais, tentant vainement de me libérer de l'étreinte de mes liens. Les poignets en sang, je finis par abandonner, abattu. Peut-être avait-elle raison, qui sait ? Peut-être avais-je été envoyé par ce Richert, et peut-être méritais-je mon sort ? Je m'effondrais sur ma chaise, épuisé par mes effort. C'est alors que, dans mon rêve, m'apparut cette belle jeune femme blonde... " Bonjour Gabriel ! - Qui êtes vous ? Gabriel, c'est mon nom ? - Qu'il m'est pénible d'entendre cela. Comment peux-tu avoir oublié ton nom et celle qui t'aime ? - Vous, vous êtes ma femme ? - Je l'ai été, avant que... - Avant que quoi, nous sommes divorcé ? - Non, tu es veuf ! Je n'ai pas le temps de t'expliquer, ils te cherchent, tu dois te libérer ! - Ah ! ah ! J'ai déja essayé, c'est trop serré de toute façon. Je mérite peut-être mon sort. - Comment peux-tu dire une énormité pareille ? je te connais ! Je sais que jamais Gabriel D'Hensart ne s'en prendrait à un enfant, il en est incapable. Tu dois faire vite, ils sont sur tes traces. - Les flics ? - imbécile, tu es flic toi-même, ceux qui t'en veulent sont de dangereux criminel, sans ta mémoire, tu n'as aucune chance contre eux. - Alors libères moi ! - Je ne peux pas, mais toi tu le peux. Elle s'approcha de moi et m'embrassa sur le front. Puises en toi la force qui te manque. Pour ta vie, ou pour celle de ce garçon..." Je repris alors mes esprits. Mes membres était ankylosés par les liens. Rien de ce qui s'était passé n'était réel. Brusquement, j'entendis des cris de femme, bientôt suivi de coups de feu. Je devais me liberer absoluement, mais comment. Je tentais encore une fois de glisser mes mains hors de mes liens, en vain. " Puises en toi la force qui te manque... ", cette phrase me revint à l'esprit. Instinctivement, je parvins à saisir la cordelette qui m'attachais les mains. Sans comprendre se qui m'arrivais, je sentis un éclair sortir de mes doigts qui gela celle-ci ! (voir le quickening de glace) Je tirais d'un coups sec et mes liens explosèrent d'un coup. Je pris à peine le temps de me frictionner les poignets et je me déliais les jambes. Que se passait-il donc dehors ? Je me levais et me dirigeais vers la cuisine. Dans un tiroir, je trouvais des couteaux de cuisine. J'entendis des bruits de pas se dirigeant vers moi. D'un geste, je me rassis sur la chaise et mis les mains derrière le dos en enroulant la cordelette qui me liait les jambes autour de mes poignets. Ce ne fut pas Hélène mais un inconnu qui se présenta devant moi. " Quelle drôle de surprise, la mère du gamin sequestre un homme. - Qui êtes vous, nous nous connaissons ? - Non l'ami. Dommage, t'étais au mauvais endroit au mauvais moment ! Il sortit un 357 magnum et la pointa vers moi. Dommage... Au moment où il pressa la détente, je bondis de coté. Surpris, il resta sans bouger une fraction de secondes. Je profitais de ce moment de relache pour bondir sur lui. En un geste brusque, mes 2 mains armées de couteaux fendirent l'air et lui tranchérent la gorge. Un flot de sang s'échappa de la blessure et l'homme s'effondra sur le sol. Le corp fut pris de violents spasme comme le sang finissait de gicler par pulses. Puis, au bout de quelques secondes, l'homme cessa de bouger. Il avait cessé d'exister. - Dommage, t'étais au mauvais endroit au mauvais moment ! puis, je sortis de la péniche. Un homme se tenais face à Fréderic et le menaçait de son pistolet. - Désolé Gamin, j'ai rien contre toi, je ne suis qu'un professionnel. - Comme moi ! " Surpris, l'homme se tourna vers moi, mais, plus vif, je passais derrière lui, lui agrippais le cou, et, d'un geste brusque, lui tournais brusquement la tête. Un craquement d'os écoeurant se fit entendre : sa nuque était brisée. Le corps glissa par terre. Au loin, j'entendis un coup de feu. " Restes là ! ordonnais je ! " j'accourrus vers l'origine du bruit. Un homme gisait sur le sol dans une marre de sang. je me penchais sur lui. L'homme murmura avec peine : " Je suis officier de police, aidez là, il la poursuit. - qui ? l'homme ne répondit pas, il était mort. je ramassais son révolver et me précipitais dans la direction que le défunt m'avait indiqué. bientôt, je vis un homme menacer Hélène. " Où est le mome ? - Va te faire voir Richert ! - Réponds moi et tu mourras rapidement. il la saisit par le bras et pointa son arme sur sa tête. Si tu refuses, je serai dans l'obligation de te faire parler. Je vais adorer ça, malheureusement pas toi ! - jamais, pourquoi vous en prendre à un enfant ? - Un enfant qui m'a vu tuer un homme dans une banque, et qui est le seul témoin ! Parles ! - jamais, jamais je ne parlerai. Un sourire sadique illumina la face de Richert. il pressa Hélène de se diriger vers la péniche. Je pointais mon arme et le visais. je pressais la détente. une détonation épouvantable résonna. la balle pénétra par l'oreille gauche de Richert et ressortit par la droite. Un horrible liquide rouge mélé d'une bouillie blanche s'écoula par la blessure. Il était mort, il ne les menacerait plus. Je me precipitais vers hélène quand la migraine me reprit. 1664, Prusse : Une marre écarlate recouvrait la terre. Les cadavres encore chauds de mes victimes achevaient de se vider de leur sang. Le sol autour de moi était jonché des corps démembrés et éviscérés des hommes, femmes et enfants du village. Pas un n'avait survécu à ce carnage. Pourtant, je ne vis nulle trace des 2 immortels ni du prêtre. Je me dirigeait alors vers l'Eglise. Le pasteur en sortit, et fut épouvanté par le carnage. Haineux, le regard hagard, je lui lançais : " Je te donne une chance, où sont les 2 autres ? - Arrière incarnation de Satan, ils sont partis depuis longtemps. - Dommage pour toi, j'ai vu ce que tu pouvais faire face à un agneau, voyons ce que tu sais faire face à un loup ! Je lui lançais mon couteau. Tu as une chance, frappes le premier ! Je ramassais au sol ma seconde rapière, maculée de sang. Il en profita pour foncer sur moi, le couteau en vant. D'un geste, je parais son coup et, en riposte, lui plantais mes 2 épées croisées dans le ventre. Un instant, il me regarda hébété, puis vomit une marre de sang. "J'espère que cela en vallais vraiment la peine ! Maintenant retourne à ton batard de dieu, de la part de Maria, avec tout son amour ! d'un geste, je le repoussais avec mon pied droit tandis que mes 2 armes glissèrent parallélement, le coupant en 2 en une gerbe de sang au niveau du bas-ventre. Des morceaux de viscères de la victime s'éparpillèrent au sol. Je vis la partie haute du buste faire quelques soubresauts avant de passer définitivement de vie à trépas en un affreux rale d'agonie. Chez Hélène, 2001 : " Qui je suis ? Les seules scènes que je revoie sont des scènes d'horreurs ! Je dois être un tueur sadique. Je me tournais vers Hélène en croisant les mains devant moi. Vous feriez peut être mieux de m'attacher à nouveau avant l'arrivée de la police. - Ca ne sera pas nécessaire. Vous m'avez sauvé la vie, et vous avez sauvé mon fils. Vous n'êtes pas mauvais, j'en suis sure ! partez et trouvez qui vous êtes vraiment ! - J'ai entendu un nom, Hensart. - C'est un village de Bourgogne, à 2 ou 3 heures d'ici. Prenez ma voiture. Elle me lança les clés. Bonne chance ! - Non merci, j'irai par mes propres moyens. " Je lui rendis les clés et m'éloignais vers la route. Au même Moment, au Quai d'Orsay : " Isabelle, j'ai du nouveau pour toi. Une femme sous protection judiciaire affirme avoir recueilli un homme dans la seine. Il correspond à la description de Gaby, et, devines quoi ... - Elle a une péniche ?" Le visage d'Isabelle s'illumina. Elle prit mes affaires et les siennes et fonça vers sa voiture. Quelques minutes plus tard : Isabelle arriva enfin près de la péniche d'Hélène. Pourvu qu'elle soit arrivée avant Rictus ! Elle sortit de son véhicule à toute vitesse et se précipita vers l'embarcation. Une femme et son enfant se tenait sur le pont. A son approche, la femme sortit un fusil. " Qui êtes vous ? Isabelle sortit sa carte de police. - Inspecteur Isabelle Clairant, de la PJ de Paris. - Richert est mort, et ce n'est pas grace à vous ! - Qui ? Je ne suis pas là pour ça, je recherche un ami, Gabriel Narval. Je dois lui remettre ça dit elle en désignant une épée posée sur la banquette arrière. Elle s'approcha en tenant sa carte devant elle. Hélène la regarda, puis baissa son fusil. - Qui est ce Narval ? - Inspecteur Gabriel Narval. Isabelle sortit une autre carte de police. Hélène reconnu son inconnu sur la photo. - J'en étais sur, je savais qu'il n'était pas mauvais ! - que voulez vous dire ? - Il a tué Richert et ses complices. Vous l'avez raté de 5 minutes à peine - Dommage, dit une voix derrière eux ! Isabelle se retourna. James Ricta ! Isabelle sortit son arme. - Très impressionnant inspecteur Clairant, je savais que vous réussiriez. - Vous m'avez suivie ! - Exact, un simple mouchard a suffi. c'était plus simple que de vous faire parler comme le clodo du quai de la tournelle. Pauvre garçon, il ne parlera plus maintenant ! Il avait tant besoin d'un bain ! Enfin, j'espère que les rares poisson de la Seine le trouveront à leur gout ! Puis, il fit un geste dans la direction d'Isabelle. Allons, allons inspecteur, posez cette arme si vous voulez rester en vie ! Ricta sortit une étrange épée à double lame de son manteau et s'approcha. - Restez là Ricta ! Il n'obeit pas. Un pas de plus, et... devant son refus, Isabelle fit feu, trois fois. Mortellement atteind, Ricta s'effondra. Isabelle s'approcha. Il ne bougeait plus et un mince filet de sang coulait de la plaie. Elle se retourna. Tout va bien, il est ... " Elle ne put finir sa phrase, Hélène lui cria " attention ". elle se retourna, ayant juste le temps de voir Ricta debout devant elle. Elle le vit faire un geste, et tout devint noir. Elle s'effondra de tout son long... " Cours Fréderic, cours, hurla hélène ! Profitant de la confusion, le jeune garçon bondit et pris l'épée dans la voiture et disparut dans le bois à la poursuite de son ami, qui n'était désormais plus un inconnu. Hélène voulut en faire autant, mais Rictus l'attrapa par le bras. - Allons, ne pars pas si vite ma belle, tu ne voudrais pas rater ma petite fête ! Dans les bois : Frédéric courrait depuis quelques minutes. Il courrait, droit devant, sans savoir où. Enfin, il atteignit la route. Un homme seul tentait vainement de faire du stop. Un camion stoppa près de moi. Je me préparais à monter quand j'entendis : " Monsieur, Monsieur ! je me retournais - Fréderic ? - Je sais qui vous êtes, vous êtes un policier. Ceci est à vous : Il me tendit l'épée. A sa vue, une partie de mon passé me revint. Je me rappelais, j'étais le Baron Gabriel D'Hensart, né en 1572, et j'étais immortel ! - Je me rappelle, je me rappelle ! Fréderic, ma mémoire est revenue ! - Un homme est arrivé à la maison, un homme avec une bouche tordue, il enlevé ma mère et une de vos amie ! - Rictus, je me souviens de toi espèce de sale anguille ! Restes ici Fréderic, j'ai une vieille promesse à tenir ! Je repris le chemin en sens inverse vers la péniche, et vers un rendez vous vieux de 300 ans, vers l'affrontement final contre Rictus ! Pendant ce temps, sur la péniche d'Hélène : Rictus achevait de ligoter Hélène sur une chaise, quand Isabelle reprit connaissance. Un sourire cruel illumina le visage du monstre. " Alors, la belle au bois dormant se réveille ? Prenant conscience de la situation, la jeune femme se débattit, en vain. C'est inutile, gigotez autant que vous voulez, vous ne vous libèrerez pas. laissez moi terminer ceci et je suis à vous ! Il termina rapidement de lier les chevilles de la jeune femme, et se dirigea vers Isabelle. - Comment avez-vous survécu ? - Vous aimeriez bien le savoir, n'est ce pas ? Je trouve infamant que vous m'ayez cru assez stupide pour ne pas avoir prévu tous vos moindres gestes ! - Gilet pare-balle ? - Quelque chose dans ce style ! Il s'approcha d'elle. et sortit un couteau. D'un geste, il fit sauter quelques un des boutons de son chemisier. Isabelle garda son calme. Rictus promena son arme le long de la poitrine de celle-ci. Isabelle resta stoique et digne. - Il faut vraiment avoir du courage pour s'en prendre à 2 femmes qui ont les mains attachées. - Quand j'en aurait fini avec vous inspecteur Clairant, je vous promet que vous me supplierez de vous rattacher les poignets. - Pauvre malade ! - Bien, maintenant revenons en à notre problème. Où est l'inspecteur Narval. Devant son silence, Rictus plaqua le couteau contre ses seins. Je vous ai posé une question je crois, où est l'inspecteur Gabriel Narval ? - Allez au Diable ! A ses mots, Rictus lui asséna une violente gifle. Isabelle sentis le gout du sang dans sa bouche. Je suis patient inspecteur, mais ma mansuétude a des limites, ne me forcez pas à utiliser des moyens que nous regretterions tous les 2 ! Il l'attrapa par les cheveux. Sa bouche déformée n'exprimait plus maintenant que la haine et l'exaspération. Il appuya un peu plus sur son arme et continua à la promener sur le sein gauche, entamant la peau. Le sang coula. La douleur devenait presque insupportable. Combien de temps allait-elle encore pouvoir résister ? Je répète ma question : Où est Narval ? Il eut à peine le temps de terminer sa phrase qu'il ressentit une présence d'un immortel. - Je suis là ! lui criais je. Désolé de t'avoir fait attendre, Rictus ! - C'est pas trop tôt, soupira Isabelle soulagée, qu'est ce qui t'a retenu ? - Désolé, mais je n'étais pas vraiment moi-même ces derniers temps ! Je suis à ta disposition ! - Vous avez retrouvé la mémoire, demanda Hélène. - Pas totalement, mais juste assez pour me souvenir que j'ai une promesse à tenir ! Je sortis mon épée de dessous mon imperméable. Rictus passa derrière Isabelle et plaqua son couteau contre sa gorge. - Jetes ton arme ou elle est morte ! - Allons Rictus, réglons ça entre hommes, mano à mano, tout ça n'a que trop duré ! Rictus sourit. Après un bref moment d'hésitation, Il jeta son couteau et prit son arme. - Non, Gaby, m'hurla Isabelle ! Ne fait pas ça ! Rictus et moi sortimes de la péniche. Sur le pont, le combat commença. Rictus porta le premier coup, je le parais mais Rictus retourna rapidement son arme et la seconde lame me zébra le visage. Rictus Sourit. - Tu vas mourir, baronnet ! Rictus porta un second assaut, mais cette fois, je devançais et parais la deuxième lame avant que mon arme ne lui érafla les cotes gauches. Furieux, Rictus redoubla ses coups. Décontenancé, je reculais a l'aveuglette. Je me heurtais à la marche de la passerelle et dégringolais celle-ci. Rictus fonça sur moi. J'eu à peine le temps de ramasser mon arme et de parer le coup avant de me replier. Le combat reprit, long et incertain quand à son issue. Nous nous trouvions maintenant a proximité d'une carrière de sable. Et je m'apperçus que j'étais au bord d'un talus surplombant celle-ci. Rictus me porta un coup, espérant me faire tomber. Je réussis à parer le coup avant de m'agripper à lui. Nous dégringolâmes tous les deux la pente. Rictus et moi ramassames nos armes. Les coups redoublèrent d'intensité. Je remarquais q'au centre de la carrière se trouvait un tapis roulant surplombant un concasseur. Une affreuse idée me vins à l'esprit. Le combat continuait, mais, maintenant, je pris l'initiative. A chaque coups, nous nous rapprochions du tapis roulant. plus que quelques mêtres et ce serait bon. Hélas, Rictus prit les devant en me poussant le premier sur le tapis. Il me porta un coups que je parais. L'autre lame de son épée-javelot frappa violemment le tableau de commande de la structure situé au bas du tapis roulant, mettant la machinerie en marche. Je sentis le sol bouger sous mes pieds, tandis que je pouvais maintenant entendre les dents d'acier du concasseur se mettre en marche. Inexorablement, nous montions, sachant que plus dure serait la chute dans le concasseur. Rictus redoubla ses coups, que je parais avec peine. Je savais qu'il faisait cela pour m'empêcher de m'accrocher et ainsi précipiter ma fin. Cette fois, celle-ci était proche. Je pouvais presque sentir le bout du tapis, et le concasseur en contrebas. La situation était desespérée. Profitant de ma confusion, Rictus exécuta une de ses bottes et fit voler mon épée en contrebas. - Adieu Baronnet, me lança-t-il triomphalement. Ta femme est morte à genoux, comment veux tu mourir ? Comme Rictus fonça sur moi pour me porter le coup final, je fis un brusque bond de coté au dessus du vide, m'accrochant à l'installation par ma seule main droite, le pied droit appuyé de toutes mes forces contre le tapis roulant. Entrainé par son élan, Rictus se retrouva en équilibre précaire au dessus du vide. Ma jambe gauche tournoya et lui asséna un grand coup dans le dos. Déséquilibré, il perdit l'équilibre et tomba. Mais l'agile équilibriste parvint a s'accrocher in extremis à une barre d'acier avec sa main droite. Je me tenais maintenant debout au dessus de lui, impassible. Un léger sourire cruel illumina mon visage. " Nous pouvons encore nous arranger, si vous me remontez, je vous offrirai une fortune, en acier inox ! d'un voix calme et impassible, je lui répondis : - Tu as toujours été un imbécile Rictus, après les révélations de Kiem sun, j'avais décidé d'abandonner ma traque de "l'Hydre". Même ce Tanaka n'aurait pu me faire changer d'avis. Mais en me faisant perdre la mémoire, tu m'as montré que l'on ne peut juger un homme ou une femme sur des bribes de son passé. A propos, j'ai un message pour toi de la part de Maria, avec tout son amour ! Je lançais un regard de haine à mon ennemi vaincu, et, d'un grand coup rageur, écrasais la main du pauvre Rictus avec mon pied droit. Sous l'effet de la douleur, celui-ci lacha prise et tomba dans le concasseur. Bon voyage ! " Lui lançais-je. Je sautais à mon tour du tapis roulant dans l'herbe. Je m'écrasais lourdement au sol. Je me retournais vers Rictus pour assister à un spectacle d'horreur. Ses jambes avaient déja étées déchiquetées par la machine. En un abominable cri, à mis-chemin entre le rire dément et le hurlement de douleur, le corps de celui-ci disparut dans le concasseur. Partout autour étaient éjecté d'horribles morceaux de chairs et d'os brisés mélés. Une gerbe de sang éclaboussa les alentours. Puis, sous l'effet de la pression sanguine, le cou explosa et la tête de la victime fut éjectée. Je jetais un regard de dégout. " Qu'est ce qu'il avait dans le ventre ! " m'écriais-je. Un éclair jallit des morceaux de chairs et d'os brisés épars qui vint me frapper. Puis, un souffle brulant m'entoura et détruisit tout aux alentours. En une fraction de secondes, les derniers souvenirs effacés de ma mémoire me revinrent. reprenant conscience, je ramassais mon épée et me précipitais dans la péniche. D'un geste, je tranchais les liens d'Isabelle et d'Hélène. Frédéric se précipita vers sa mère qui le prit dans ses bras. " Bienvenu chez les vivants inspecteur Narval me dit-elle ! Comment te sens-tu ? - Ca va, ça va même très bien ! - Et James Ricta ? - Ce gars avait vraiment des moeurs trop dissolues ! Sois tranquille, là où il est, il n'importunera plus jamais personne. - Encore une action que tu vas avoir du mal à expliquer à Maurice. - Ha, Maurice ! Quand je repense à lui, je me dis qu'être amnésique, ce n'était finalement pas si mal ! QG du " cercle de l'Hydre " : Le chef suprème "d'Hydre" écumait de rage. " NNNooooonnnn ! , Maudit sois tu Baronnet ! Hurla "Phénix" . Il frappa violemment du poing sur la table, provocant l'envol et la fuite de son corbeau. Numba vint près de lui. Son visage impassible cachait mal un sourire ironique et satisfait. Numba, il était mon espion attiré depuis 900 ans ! Je prendrai un plaisir particulier à lui oter sa tête moi-même. Tu m'entends Numba, Gabriel D'Hensart me le paira, et de sa vie ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Deux jours plus tard : " Ravis de te retrouver Gaby, tu nous as fais une belle frayeur, me dit le commissaire Bernard Clairant. - Oui, cette fois, ce n'est vraiment pas passé loin cette fois. - Tu as l'air heureux. - Pas heureux, soulagé serait plutôt le mot juste. - pourquoi soulagé ? - Quand j'étais amnésique, les seuls souvenirs que je revoyaient étaient des scènes de violences, j'ai cru que j'étais la pire des ordures. J'ai compris que quel que soit ce qu'a fait Maria, je n'ai pas le droit de la juger. Elle a sacrifié sa vie pour lutter contre "Phénix" et sa bande, et quel que soit son passé, c'est une héroine, et je suis fier qu'elle ai été ma femme. A ce moment, Maurice entra dans la pièce. - Narval, cette histoire de suspect dont on a retrouvé que la tête est la goutte d'eau qui fait déborder le vase, j'exige des explications ! - Ah, Sacré Ricta, voila un homme qui avait vraiment des tripes. - Vous ne m'avez pas compris Narval, si vous tenez à votre insigne, j'exige des explications sur le champs ! Je me tournais vers lui et lui lançais un sourire Narquois. - Excusez-moi, mais qui êtes vous ? " FIN DES BRUMES DU PASSE, L'HYDRE FRAPPERA ENCORE UNE FOIS DANS " THE EYE OF RA " ( Chain story du site officiel )