Titre: Anya

Auteur: Cristelle

Email: c.vAbluewin.ch

Distribution: Anya, Methos, Duncan MacLeod, Joe Dawson, d’autres personnages moins importants.

Disclaimer: Ceux que vous reconnaissez appartiennent à Rysher: Panzer-Davis.

Anya est à moi. Je l’ai crée de toutes pièces. Si vous souhaiter l’utiliser dans une de vos histoires, merci de me le demander.

Résumé: Dans cette histoire on découvre Anya. A première vue on lui donne une quinzaine d’année. Mais elle a plus de 4500 ans. Elle a rencontré Methos il y a longtemps. Il lui a sauvé la vie.

Depuis une dette subsiste entre eux. Je n’en dirai pas plus.

Note de l’auteur: Ceci est ma première histoire. Une autre suivra peut-être. Vos commentaires sur cette histoire me feront extrêmement plaisir.

***** = un passage sans importance n’est pas raconter, on avance dans le temps.

+++++ = flash-back, retour dans le passé.

___________________________________________________________________

ANYA

 

Elle se réveille. Elle a bien dormis. Mais elle sent que quelque chose ne va pas. Elle a un mauvais pressentiment. Quelque chose ne va pas. Elle est inquiète.

*****

Le téléphone sonne, elle décroche.

-Allô.

- Bonjour Paul. … Quoi au musée ! … Une prise d’otage. … Methos. … Je m’en occupe. … Merci.

Elle raccrocha, couru dans sa chambre pris son manteau, son épée et sortit de son appartement parisien.

*****

Quelques instant plus tard, au musée.

Elle arriva près du musée. La police était là. Comment allait-elle entrer ? Car il lui fallait bien entrer.

- Un musée. Fallait que ce soit dans un musée. Pouvaient pas faire ça dans une banque. Dans une banque au moins il n’y a pas d’épée. … Et si c’est un immortel le preneur d’otage? Pensa-t-elle.

Elle monta sur le toit de l’immeuble à coté du musé. Il faisait bien vingt mètre de plus que le musée. Ca allait faire un beau saut. Elle se tuerait sûrement. Pourvu qu’il n’y ait pas de criminel immortel sur le toit.

*****

-Aouch! J’avais oublié à quel point ça fait mal. Je me fais vieille.

Aucun immortel à l’horizon, c’est bien. Elle reprend son souffle et se lève. Elle se dirige vers la porte qui mène à l’escalier. "Buzz" Il y a un autre immortel. Elle se retourne, saisi son épée accrochée au revers de son manteau, avec grâce et regarde l’immortel qui lui fait face, droit dans les yeux. Il est grand, brun et déterminé.

D : Je m’appelle Duncan MacLeod du Clan des MacLeod.

A : Je sais qui vous êtes Duncan MacLeod du Clan des MacLeod. Elle dit ça sur un ton sarcastique. Je m’appelle Anya.

A : Êtes-vous un des preneurs d’otage ?

D : Non, et vous ?

A : Non.

P : Ne bougez plus, au nom de la loi ! Vous êtes en état d’arrestation !

Duncan et Anya se retournent en même temps et s’aperçoivent avec effroi que deux policiers sont entrain de les viser avec leurs armes depuis un hélicoptère.

Dans le vif de la discussion ils ont oublié la prise d’otage.

D : Vous faites une erreur. Nous n’avons rien fait.

P1: Alors dites moi ce que vous faites sur ce toit. Avec des épées.

P2 : Là voilà enfin notre belle promotion, hein Jacques.

Anya courre vers le bord du toit et saute. MacLeod la suit.

P1 : Non! Suscide. Adieu la promotion.

Anya ressuscite. MacLeod aussi. Elle part encourant, avant que la police n’arrive. MacLeod lui courre après, il veut des explications.

Il la rattrape enfin.

*****

Plus tard, au bar de Joe.

J : Bonjour, Duncan. Qui est ta nouvelle amie ?

D : J’aimerai bien le savoir. Il regarde Anya avec un regard chargé de questions.

A : Mon nom est Anya. Je vous l’ai dit. Vous n’avez pas besoin de connaître le reste. Je ne suis pas une des preneuses d’otage. Je voulais simplement aider un ami. Vous avez tout fait rater!

D : Moi j’ai tout fait rater ! C’est plutôt vous qui avez tout fait rater.

J : Du calme tous les deux. Si on en parlait tranquillement sans s’énerver. J’ai pas envie d’un meurtre dans mon bar. Qui a fait rater quoi ?

D : D’accord. Mais je VEUX des explications. Qui vouliez-vous aider ? Et pourquoi ?

A (sur un ton résigné) : Je voulais aider Methos. Pourquoi, parce que j’ai une dette envers lui. Voilà ! Vous êtes content !

Duncan est très étonné que cette jeune fille connaisse Methos. Et encore plus qu’elle ait une dette envers lui.

Anya repense à sa première rencontre avec Methos…

+++++

2502 avant J.C. sur un sentier à la lisière d’une forêt.

Un combat a lieu entre deux immortels. Anya lutte contre un homme du nom de Santos. Elle ne le connaît pas. A cette époque elle n’est qu’une jeune immortelle. Elle ne sait pas très bien se battre. Santos est plus fort qu’elle. Elle essaye une ruse qu’elle a apprise d’un ami égyptien. Elle réussit à faire tomber Santos. Mais il triche. Il prend une poignée de terre et la lui jette à la figure. Anya est aveuglée. Elle ne peut plus se battre. Elle va perdre.

Il se remet debout, et l’agenouille devant lui.

"Buzz"

Un autre immortel arrive à cheval. Il regarde Anya puis Santos. Il voit de la terre sur le visage d’Anya. Il n’hésite pas, fonce. Santos est surpris et ne peut résister à son attaque. Methos le décapite d’un geste précis. Anya est étonnée.

Methos lui tend la main droite, pour l’aider à se relever. Il a toujours son épée dans l’autre main. Elle se tient debout a présent. Ses yeux brûlent, elle voit flou. Methos prend un mouchoir et enlève le reste de terre qu’elle a sur le visage.

M : Je m’appelle Methos.

A : Anya. Pourquoi m’avez-vous aidée ? Ce n’est pas à votre tête qu’il en voulait.

M : Je sais. Mais je ne supporte pas les gens qui trichent. Voulez-vous que je vous raccompagne chez vous ?

A : Non, ce n’est pas nécessaire. Je n’habite pas loin, et je vous ai déjà fais perdre assez de temps comme ça.

M : Bien. A une prochaine fois peut-être.

A : Je n’en doute pas. J’ai une dette envers vous. Et je ne l’oublierai pas de si tôt.

Elle s’enfuit dans la forêt. Methos reprit son chemin.

*****

De retour chez elle Anya repensa à ce qui c’était passé. Cet homme qui avait surgi d’on ne sait ou et qui l’avait aidée. Methos. Ce nom ne lui disait rien. Elle se promit de toujours garder un œil sur lui. Et de l’aider s’il avait des problèmes.

+++++

Dans le bar de Joe.

D : Eh Anya revenez avec nous !

A : Heu, oui vous disiez ???

D : Vous étiez partie où là ?

A : Oh, je réfléchissais.

J : A propos de …

A : De quoi je me mêle ?

*****

Anya, Duncan et Joe continuèrent à parler tout l’après midi. C’était un après-midi d’hiver et il n’y avait pas beaucoup de client au bar ce jour là.

En fin de soirée. Le plan était achevé. Duncan et Anya iraient libérer Methos cette nuit. Le plan était simple. Ils repasseraient par le toit de l’immeuble voisin. Puis sauteraient sur le musée. Ensuite, la partie du plan préférée d’Anya : Improvisation.

*****

Sur le toit du musée, 23h30.

Il faisait nuit. Seule la faible lueur de la lune les éclairait.

D : Prête ?

A : Toujours.

D : Allons-y !

Ils se dirigèrent vers la porte. Il pénétrèrent dans l’immeuble. Les otages étaient retenus prisonniers au premier étage. Et ils étaient au deuxième. Duncan commença à descendre les marches de l’escalier. Anya le suivait. Quant soudain ils ressentirent un "buzz". Un autre immortel.

D : C’est sans doute Methos.

A : Non, ce n’est pas lui.

D (la regardant avec insistance) : Qu’est ce que vous en savez ?

A : Je le sais c’est tout ! Ce n’est pas Methos.

D : Alors c’est qui ?

G : Je peux peut-être répondre à cette question. Je m’appelle George. Que faites-vous ici ?

A : Nous venons libérer un ami.

G : Oh, je vois. Il a de la chance.

A : Allez le chercher Duncan. Moi je vais m’occuper de Monsieur. Elle le regarde avec un éclat de malice dans les yeux. Ce sera vite fini.

D : Mais. Je…

A : Ne discutez pas.

Duncan commence à descendre les escaliers. Mais il fait demi-tour et remonte. Il veut voir le duel. Il ne sait pas si Anya peux gagner. Il reste caché derrière une porte entre-ouverte. Il observe. C’est la première fois qu’il joue au guetteur. Il est un peu gêné.

George n’est pas un mauvais escrimeur. Il se bat bien, mais manque de style.

Anya para la première attaque du combat, déviant juste le coup brutal que George avait voulu lui porter.

Elle contre-attaqua, avec agilité et style. Elle se battait avec beaucoup de souplesse et de délicatesse. Tout le contraire de son adversaire. Elle n’eut aucun mal à éviter sa seconde attaque. Duncan se demandait pourquoi elle ne l’attaquait pas. Avait-elle envie de jouer avec lui.

Non, elle le testait. C’était tout. Elle aimait toujours savoir contre qui elle se battait.

Elle commença enfin le combat proprement dit. Elle décida d’abord de le désarmer.

Lorsqu’il attaqua, elle dévia son geste avec sa lame et avec l’autre main le déstabilisa. Puis avec une suite de coups de pieds, de poings, habilement lancés, elle le désarma et le fit se mettre à genoux. Elle mélangeait des mouvements de karaté, taekwondo, et d’autres techniques de combat dont Duncan ignorait le nom. Anya pivota avec grâce. Et d’un coup sur et précis. Elle le décapita. Elle se tourna alors vers la porte où se cachait MacLeod.

-Ca vous a plus! Cria-t-elle alors que les premiers éclairs frappaient.

MacLeod descendit les escaliers satisfait de la tournure que prenaient les événements. Il n’y avait plus qu’un seul preneur d’otage et MacLeod n’eut aucun mal à le tuer. Il libéra Methos qui était attaché aux pieds d’une table du douzième siècle.

M : Duncan, mais que faites-vous ici? Et qui a affronté l’autre criminel.

D : Une de vos anciennes connaissances.

M : Une de mes quoi! Mais de qui parlez-vous ?

D : Plus tard, il ne faut pas rester ici.

Ils finirent de détacher les autres otages. Duncan leur dit qu’ils étaient libres. Et que si la police posait des questions, ce qu’elle ferra. Ils n’avaient qu’à dire que quelqu’un était venu, les avait libérés et était reparti.

*****

Anya les attendait sur le toit du musée. Elle était assise sur le bord du mur. Methos la voyait de dos. Il ne savait pas qui il avait en face de lui. Plus il avançait plus il la détaillait du regard. Il voyait ses longs cheveux bruns, finement attaché avec une lanière en cuire. Elle se releva. Et se retourna pour leur faire face. Il la reconnut enfin. Methos fut surpris par sa beauté. Elle s’était embellie avec les années. Elle était légèrement maquillée. Elle avait un pantalon stretch noir. Un chemisier blanc en soie ample, et un long manteau noir. Elle était très belle, elle avait la lune dans le dos, ce qui faisait ressortire les traits fins de son visage. Elle sauta délicatement du mur.

M(surpris) : Anya mais qu’est ce que tu fais là ?

A(d’une voie claire et calme) : Je paie ma dette. Tu t’en souviens Methos.

M : Oui mais…

Il n’eut pas le temps de finir. Il leur fallait partir au plus vite. Les policiers montaient l’escalier du musée. Ils venaient sur le toit. Un des otages avait du leur dire qu’ils étaient partit par-là. Methos, Duncan et Anya sautèrent encore une fois du toit du musée. Une fois revenus à la vie, ils marchèrent jusqu'à la voiture de MacLeod qui était garée pas très loin.

*****

Plus tard, au bar de Joe.

D : Alors on l’a libéré, on n’est remonté. Et nous voici !

J : Alors ça ! Quelle histoire ! Je n’arrive pas à croire que vous ayez réussi.

A : Je vous avais dit que ça se passerait bien.

Methos est complètement en dehors de la conversation. Il ne les entend même plus, il pense. Réfléchis. Il se remémore toutes les fois ou Anya l’a aidé.

Lorsqu’il a quitté les cavaliers de l’apocalypse.

La mort de Darius.

La mort d’Alexa.

Les morts de Kronos, Silas et Caspian

Elle a toujours été là. Anya est une amie fidèle. Elle sait écouter. Elle sait l’écouter. Elle le comprend. Et surtout elle ne pause pas de questions. Elle le laissait toujours parler. Sans l’interrompre. Puis elle le consolait.

Pour lui elle est une alliée très précieuse. Il n’aurait jamais tenu tous ses siècles sans avoir quelqu’un pour l’aider. Il réalisa ce soir là qu’il lui devait beaucoup. Que lui aussi lui devait la vie ! Il se dit qu’il ne la méritait pas il avait tué, assassiné des dizaines de milliers de personnes. De femmes, des enfants. Et même dans ces moments là, elle avait été là. Elle ne l’avait jamais jugé. Non, vraiment il ne la méritait pas.

Cette pensée, cette révélation, lui fit un choc.

Anya et les autres virent sur son visage que quelque chose n’allait pas.

A : Methos, quelque chose ne va pas ?

M : Non, ça va.

J : Tu es sur. Il me semble que tu n’as rien écouté de notre conversation.

Methos craqua, il sortit du bar en courant. Il avait besoin d’être seul. De réfléchir. Il trouva un banc pas très loin. Il s’assit se calma et se remit à penser.

*****

Dans le bar Anya et les autres se posait des questions.

J : Qu’est ce que j’ai dit ?

D : Rien. Je vais aller le chercher.

A (le retenant par le bras) : J’y vais.

D : D’accord. Bonne chance.

Une fois dehors Anya chercha Methos du regard. Elle vit une forme, une silhouette assise sur un banc un peu plus loin. Elle se dirigea en direction du banc. S’assit à coté de Methos. Elle ne dit rien.

Elle met simplement la main sur son épaule. Il se laisse faire. Il a besoin d’aide. Il le sait. Il a besoin d’elle.

Ils restèrent comme ça pendant environ une heure.

Elle ne disait toujours rien et lui il pleurait dans ces bras.

Une fois qu’il se fut calmé. Elle lui demanda simplement : "Est-ce que tu veux qu’on n’en parle?"

M :Oui, mais pas ici. Je veux être dans un endroit ou je me sens en sécurité. Le parc municipal c’est pas mon truc.

A :Oui. Je te connais Methos.

Ils se rendirent donc à l’appartement de Methos. Des qu’il entra, il se dirigea vers le frigo pour prendre une bière, il n’en avait bu qu’une dizaine aujourd’hui. C’était un jour sans, ce dit-il.

M : M’est toi à ton aise. Tu veux une bière ?

A : Je ne bois jamais d’alcool. L’as-tu oublié ?

M : Ah oui c’est vrai. J’oubliais.

M(en entrant dans la chambre ou se trouve déjà Anya) : Tu sais aujourd’hui je suis pas vraiment dans mes baskets.

A (ironique) : J’avais même pas remarqué.

M(s’assied à coté d’elle) : Je te remercie pour tout.

A(calmement) : Pour quoi ?

M : Non laisse moi finir. Ce que je veux dire n’est pas facile. Ne m’interrompts pas s’il te plaît.

Il lui explique le fond de ses pensées. Qu’il ne la mérite pas. Qu’il lui doit la vie.

Anya sent qu’il va bientôt craquer. Et elle le prend doucement dans ses bras. Il continue de lui parler encore quelques instants, puis se met à pleurer dans ces bras. Elle le console comme elle peut. Lui murmure des mots gentils. Elle sait ce qu’il faut lui dire. Elle a l’habitude de cette situation. Mais elle ne peut s’empêcher de chaque fois avoir un pincement au cœur en voyant Methos comme ça. Lui qui d’habitude est si fier si fort. Elle doit être une des seules personnes à l’avoir vu faible et sans défense. Elle apprécie un instant la chance qu’elle a. Elle le sert dans ses bras avec toute la force qu’elle a.

Ils restent ainsi pendant plusieurs heures. Puis Methos fatigué et apaisé s’endort dans ses bras. Elle lui caresse le visage puis ramasse les bières qui traînent par terre, et va les mettre à la poubelle. Elle va ensuite se coucher sur le canapé.

*****

Le lendemain matin. elle se réveille vers huit heures et demi. Se prépare un bon petit déjeuner et le mange sur le canapé tout en regardant Methos du coin de l’œil. Il dort si paisiblement qu’elle ne le réveille pas. Elle sait qu’il aime faire la grasse matinée. Après avoir fait la vaisselle elle prend son manteau et va faire un tour. Elle a besoin de réfléchire. Pas seulement au sujet de Methos. Mais aussi sur elle-même. Sur sa vie. Allait-elle repartire. Le laisser comme les autres fois. Il y avait survécu, il le ferait certainement encore. Non. Elle en doutait fortement. Methos était vraiment mal. Il avait besoin d’un sérieux coup de main. Il n’avait pas seulement besoin d’être consolé et pardonné. Non, il avait besoin d’une présence, de quelqu’un à ses côtés. Quelqu’un qui soit toujours là.

Pouvait-elle être cette personne ? Pouvait-elle être toujours là ? Elle ignorait la réponse à cette question. Mais elle allait essayer. Elle devait essayer. Non pas parce qu’il y avait cette dette, non. Parce qu’elle l’aimait. Elle s’en était rendue compte cette nuit. Elle l’aimait. Elle aimait Methos. Cette simple pensée la bouleversa. Ca changeait beaucoup de chose. Elle ne savait pas ce quelle devait faire. A ce moment là, elle aurait voulu que quelqu’un vienne la consoler, la guider. Mais il n’y avait personne. Elle se résigna, pour l’instant, à faire comme si de rien n’était. Elle devait surmonter ses sentiments. Pour elle et pour Methos.

Elle rentra à l’appartement. Methos dormait toujours. Elle pris dans sa bibliothèque un livre sur la philosophie et s’assis sur le canapé. Un livre philosophique, c’est bien ce dont elle avait besoin.

*****

Vers midi et demie, Methos se réveilla (enfin ?)

Il se tourna vers le canapé. Anya lisait toujours. Elle était tellement prise par sa lecture qu’elle ne remarqua pas qu’il la regardait.

A ce moment là, il la trouva très belle. Elle était assise en tailleurs sur le canapé. Elle était très concentrée sur son livre. Les deux premier boutons de son chemisier n’étaient pas fermés. Ils laissaient voir juste ce qu’il fallait pour lui plaire. Il la trouvait désirable à un point qu’il ne pouvait imaginer.

Elle leva les yeux et le regarda.

A : Qu’est ce que tu regarde comme ça Methos ?

M : Toi. Qui veux-tu que je regarde d’autre ?

A : Oh tu me regarde, car tu n’as rien d’autre à faire ?

C’était la question piège. S’il lui répondait oui, elle se sentirait blessée. Il ne le voulait pas. D’un autre coté s’il lui répondait non, il serait bien obligé de se justifier.

M : Tu te crois où là ! D’abord on dit bonjour.

A : Ah, tu ne veux pas répondre à ma question ?

M (en faisant son plus beau sourire ): Question ? Mais quelle question ?

A : Bon ça ira pour cette fois. … Alors bien dormis ?

M : Ouais, si l’on veut. J’en ai encore rêvé. Je rêve d’eux presque chaque nuit, depuis deux mille ans. Je n’en peux plus Anya. Il faut que tu m’aides.

Il la regardait avec des yeux de chien battu.

Ca y’est, elle avait, finalement compris le problème de Methos. Il surchargeait. Il n’en pouvait plus des cavaliers de l’apocalypse. Il ne pouvait plus supporter toutes ses visions d’horreurs, de sang, de massacres. Mais que pouvait-elle faire. Elle ne pouvait pas lui faire oublier ce qu’il avait fait. Ce qu’il était.

*****

Dans une vielle maison dans une forêt quelque part en France.

Anya avait décidé d’emmener Methos dans une vielle maison qu’elle avait dans le sud de la France. C’était la maison où elle avait vécu, il y a quelques siècles. Il y avait une centaine d’hectares de forêt autour de la maison. Le seul moyen d’y accéder c’était à pied ou à cheval. Il y avait un lac à côté de la maison. Anya s’y baignait de temps en temps s’il fait assez chaud.

M : Quel joli endroit ! C’est chez toi ?

A : Oui. Cela m’appartient en effet. Mais je n’y suis pas revenue depuis un siècle et demi. Alors ne tiens pas compte de la poussière.

M (prenant un air solennel): C’est promis. Pourquoi ne m’as-tu jamais parlé de cet endroit ?

A : Tu ne me l’avais jamais demandé.

Il firent le ménage. Chassèrent les araignées qui avaient élu domicile dans la maison.

Puis Anya commença à préparer le dîner. Pendant ce temps Methos était sortit faire un tour. Il semblait épanoui dans cet endroit. Il n’y avait plus ce stress permanent que l’on trouve en ville. Plus d’obligation, plus de danger.

En effet les risques de rencontrer des immortels dans cette région sont minces.

Mais il n’y avait pas de bières non plus. Ce qui ne gênait pas Anya. Mais Methos était moins heureux à cette perspective. Mais cela ne pouvait que lui faire du bien.

*****

Methos était parti depuis une heure déjà. Le dîner était prêt et froid. Elle décida d’aller le retrouver. Elle sella un cheval et parti.

Il était couché dans un pré à la lisière de la forêt. Il pleurait.

Anya se coucha à coté de lui. Mit sa main dans la sienne. Il lui avait suffit de faire ça et il avait arrêté de pleurer. Elle avait une grande influence sur lui. Une influence qu’aucun des deux ne s’expliquait. Mais ça marchait. Et c’était l’essentiel.

Anya savait ce qu’elle devait faire. Elle savait que si elle ne faisait rien, elle le perdrait à tout jamais. Et elle refusait cette perspective.

*****

A : Methos. Je connais le mal qui te fait tant souffrir.

M : Et tu connais le remède ?

A (hésitant) : Oui… Mais ce ne sera pas facile. Et … et il y a des risques…

M : Pas facile pour qui ? … Des risques…

A : Pas facile pour moi, pas facile pour toi. Et tu risques d’en mourir. C’est un traitement radical.

M : J’accepte.

A : Mais tu ne sais même pas…

M (l’interrompt): Non. Mais je veux tout tenter. Je n’en peux plus.

A : Bien, on ferra le "rituel" demain. Maintenant rentre. Tu dois te reposer. Moi je vais méditer dans la forêt.

Elle l’embrasse sur le front et part dans la forêt. Methos retourne à la cabane et va se coucher.

*****

Anya rentra très tard ce soir là. Elle alla directement dormir, elle refusa de répondre aux nombreuses questions de Methos sur le "rituel".

*****

Le lendemain matin Anya réveilla Methos aux aurores. Il détestait ça. Mais pour une fois il ne dit rien.

Anya était entièrement habillée en blanc.

Elle avait une sorte de longue robe, les cheveux finement tressés, un bracelet en or qui serpentait le long de son bras jusqu’à son tatouage représentant une rose quelle avait sur le haut du bras. Tout cela lui donnait des airs de prêtresse égyptienne. Elle était magnifique.

A : Viens Methos. Il faut y aller. C’est le moment.

M : Aller où ? Et pourquoi tu es habillée comme ça, c’est carnaval.

Anya ignora la remarque de Methos, ce n’était pas le moment de ce lancer dans ce genre de discussion. Il fallait faire vite. Aller au sommet de la colline. Commencer le rituel, et prier pour que cela ce passe bien.

*****

M(énervé): Bon cela suffit ! Tu m’as emmené en haut de cette colline, je suis crever et j’aimerai bien savoir ce que l’on fait ici !

A(toujours calme): On va commencer le "rituel", je vais t’expliquer en quoi il consiste.

C’est le "Rituel du passé".

Grâce à plusieurs incantations, un peu de magie ancienne et beaucoup de chance, je vais t’envoyer dans le passé. Tu dois trouver cela bizarre mais c’est la seule solution, je t’assure. Une fois que tu seras arrivé à destination tu seras seul. Tu devras comprendre le problème et le régler seul. Je serai ton unique lien avec le présent. Ton unique chance de rentrer.

Quant ce sera le bon moment je m’arrangerai pour te faire revenir. Des questions ?

M : Quoi ! Je vais voyager dans le temps.

A : Ton esprit uniquement. Bon assez perdu de temps. Ferme les yeux.

Il ferma les yeux, et elle commença à marmonner des mots, des phrases dans une langue qu’il ne connaissait pas. Il se sentit flotter. Il tourbillonnait sur lui-même.

Anya lui dit une dernière phrase avant qu’il ne "parte". Tu dois accepter le passé, pas le combattre, tu dois t’accepter.

+++++

Methos se retrouva à l’âge du bronze. C’était l’époque des cavaliers de l’apocalypse.

Il se retrouvait dans son propre corps et revivait le passé.

Il était dans une maison de campagne. Il y avait devant lui une jeune femme ses habits étaient déchirés et elle l’implorait de lui laisser la vie.

F : Pitié, Monsieur, pitié, laissez-moi, ne me tuez pas et je ferrai tous ce que vous voulez.

M(en riant) : Je suis la Mort. Et la Mort n’épargne personne.

Il lui trancha la tête.

Le passé se répétait et il n’y pouvait rien. Il se revit tuer encore une centaine de personnes. Des femmes des enfants. Des innocents. Il ne le supportait plus. C’était pire que dans ses cauchemars. Il avait envie d’en finir, il voulait mourir. Peut-être que comme ça, sa s’arrêterai enfin.

Plus le temps passait, plus il souffrait. Les années, les siècles, les millénaires passaient les uns après les autres.

Puis il se retrouva dans un entrepôt désaffecté. Il voyait MacLeod combattre Kronos. Puis cela changea. Ce n’était plus MacLeod qui combattait. C’était lui. Il combattait Kronos. Il combattait son "frère".

Cela faisait une heure que Methos et Kronos se battaient. Ils utilisaient toutes leurs bottes secrètes. Leurs techniques. Ils étaient aussi doués, l’un que l’autre. Mais, chaque fois Kronos parait toutes les attaques de son adversaire. Methos était fatigué, Kronos aussi. Mais il fallait continuer. Ne pas abandonner. Methos tenta une attaque très spéciale de son invention. Mais Kronos une fois encore parât et contre attaqua aussitôt. C’est comme s’il lisait dans les pensées de Methos.

Puis soudain Methos comprit. Il se rappela la dernière phrase d’Anya

Tu dois accepter le passé, pas le combattre, tu dois t’accepter.

Il se mit à genoux pausa son épée par terre. Et regarda Kronos dans les yeux.

Kronos le décapita.

Methos avait enfin comprit. Il ne devais pas affronter son passé, mais l’accepter. Kronos représentait son passé. Et lorsqu’il l’a laissé le tuer. Methos a gagné.

Ce fut le plus intense Quickening que Methos n’ait jamais vécu. Tout son passé repassa devant ses yeux. Les bons et les mauvais moments de sa vie. Puis soudain il vit Anya. Il tenta de s’accrocher à cette image. Il avait comprit.

Tout tournait autour de lui les images défilaient. Il attrapa Anya par la main et fit un bond dans sa direction. La lumière était de plus en plus instance et aveuglante. Mais il avait réussi, il était revenu. Il perdit connaissance.

Methos était allongé sur l’herbe, à cotés Anya reprenait son souffle. Elle avait du utiliser beaucoup d’énergie pour le ramener vivant du passé. Elle trouva, on ne sait comment la force de porter Methos jusqu'à la maison, l’installa sur le lit et se coucha. Elle dormit toute la journée. Elle était vidée. Faire le "rituel" lui avait demandé beaucoup de puissance et de concentration.

*****

Une semaine plus tard.

Anya était occupée à balayer par-terre, quand Methos se réveilla.

M(encore endormi) : Anya … Où… Où suis-je… Qu’est ce qui c’est passé… le rituel… Kronos m’a tué…

A : Tout est fini Methos. Tu as réussi, tu as compris que l’on ne peut pas changer le passé. Tout ce que l’on peut faire c’est apprendre de ses erreurs.

M : Je n’aurais jamais réussi sans toi. Je t’aime…

A : Moi aussi. Habille-toi, je vais te faire quelque chose à manger.

M : Je suis rester inconscient longtemps ?

A : Environ une semaine. Il fallait que tu reprennes des forces. Le rituel est très fatiguant…. Viens manger, tu me raconteras ce qui c’est passé pendant le repas.

Il mangèrent le succulent repas qu’Anya avait préparé. C’était une très bonne cuisinière. Après ils allèrent faire un tour à cheval.

*****

A Paris.

Anya et Methos étaient arrivé à Paris depuis environ 1 heure. Ils étaient allés à l’appartement de Methos poser leurs valises.

Ils se dirigeaient maintenant vers la péniche de MacLeod.

*****

Sur la peniche.

MacLeod était là et Joe aussi. Methos entra en coup de vent et se rua vers le frigo de MacLeod, pour prendre une bière. Cela faisait environ deux semaine qu’il n’en avait pas bu. Ce qui était, pour lui, un record.

D : Mi casa es su casa Methos! Ne te gêne surtout pas ! Ne dis pas bonjour non plus.

A : Ne lui en veut pas MacLeod. Cela fait deux semaine qu’il n’a pas bu de bière.

J(en parlant fort, pour que Methos entende) : Deux semaine sans bière ! C’est presque bon pour le livre des records.

M(avec un pack de bière dans les mains) : Riez. Riez tant que vous voulez. Bande d’ingrat. Vous devriez avoir plus de respect envers celui qui est votre aîné.

"Dieu pardonne ces jeunes âmes égarées."

Il s’affala sur le canapé en prononçant cette phrase d’un ton solennel.

Ils se mirent tous à rire devant cette prose.

D : Il n’y pas à dire. La bière ça te donne de l’imagination Methos.

M(en plaisantant) : Très drôle. Vraiment très drôle. Mais tu riras moins quand je t’aurais coupé la tête.

Ils continuèrent à taquiner Methos un moment.

Methos était vraiment heureux de retrouver ses amis.

Anya avait réussi. Elle avait sauvé celui qu’elle aime. Il ne lui restait plus qu’à le garder en vie…

Fin de la deuxième partie.

J’attend vos commentaires.