Ceux d'avant : Il y a Il y avait les cris des enfants et des mouettes mêlés Il y avait un grondement lointain et des effluves d'air salin Il y avait l'odeur de la garrigue et des buissons de thym Il y avait le bruissement des feuilles sèches des oliviers Il y avait la chaleur du soleil renvoyées par les pierres écrues Il y eut un contact doux et chaud contre son pied nu Il y eut un instant pour trouver l'objet et le ramasser Il y eut l'éclat de poterie encore tiède dans sa main Il y eut le reflet d'un visage issu de temps anciens Il y eut les souvenirs qui déferlèrent en vagues pressées Il y avait eu des vies, des rires, et une femme qui occupait ses pensées Il y avait eu un village ensoleillée qui s'éveillait chaque matin Il y avait eu une voie pavée menant là où mènent tous les chemins Il y avait eu à pied, à cheval, sans rien, en arme, l'arrivée d'étrangers Il y avait eu la destruction, l'exil, avant le début d'une ère inconnue Il y aura. Il y a toujours eu. Methos methosAcaramail.com Août 2002