Je ne peux pas mourir
Frédéric Jeorge



Moi je n’étais rien
Et voilà qu’aujourd’hui
Je tiens dans ma main
Le pouvoir de la vie
Je ne peux pas mourir
Vous pouvez me tuer
Ou bien m’assassiner
Je n’ai qu’à laisser
Faire mon quickening
Pour me reconstruire
Pour me reconstruire
Je ne peux pas mourir

Les siècles ont passé
Et les ans ont coulé
J’ai fait de ma vie
Un grand duel enlacé
Des éclats de haine
Je tisse des liens
Entre moi et les miens
Mais sur eux je reviens
A chaque fois que l’on
Veut me voir mourir
Veut me voir mourir
Je ne veux pas mourir

J’ai bien dû faire toutes les guerres
Pour être si fort aujourd'hui
J’ai bien dû faire toutes les guerres
Et de nombreux duels aussi
Je vis de mon mieux
La vie éternelle
Je passe au milieu
Des siècles et des ruelles
Je ne peux pas mourir

Je cache une épée
Que l’on veut me voler
J’aime des mortelles
Mais j’ai tort d’essayer
De les retenir
De les retenir
Elles finissent par mourir
Pour vivre dans le secret
Caché parmi vous
Je dois rester discret
Je ne suis pourtant pas fou
Je ne peux pas mourir

Je dois juste faire semblant
Je ne dois pas parler
Je ne dois rien vouloir
Je dois juste essayer
De continuer à vivre
De continuer à vivre
Je ne peux pas mourir

J’ai bien du faire toutes les guerres
Pour être si fort aujourd'hui
J’ai bien du faire toutes les guerres
Et de nombreux duels aussi
Moi je n’étais rien
Et voilà qu’aujourd’hui
Je tiens dans ma main
Le pouvoir de la vie
Je ne peux pas mourir

Vous pouvez me tuer
Ou bien m’assassiner
Je n’ai qu’a laisser
Faire mon quickening
Pour me reconstruire
Pour me reconstruire
Je ne peux pas mourir

Je l'aime à mourir
Francis Cabrel



Moi je n'étais rien
Et voilà qu'aujourd'hui
Je suis le gardien
Du sommeil de ses nuits
Je l'aime à mourir
Vous pouvez détruire
Tout ce qu'il vous plaira
Elle n'a qu'à ouvrir
L'espace de ses bras
Pour tout reconstruire
Pour tout reconstruire
Je l'aime à mourir

Elle a gommé les chiffres
Des horloges du quartier
Elle a fait de ma vie
Des cocottes en papier
Des éclats de rire
Elle a bâti des ponts
Entre nous et le ciel
Et nous les traversons
À chaque fois qu'elle
Ne veut pas dormir
Ne veut pas dormir
Je l'aime à mourir

Elle a dû faire toutes les guerres
Pour être si forte aujourd'hui
Elle a dû faire toutes les guerres
De la vie, et l'amour aussi
Elle vit de son mieux
Son rêve d'opaline
Elle danse au milieu
Des forêts qu'elle dessine
Je l'aime à mourir

Elle porte des rubans
Qu'elle laisse s'envoler
Elle me chante souvent
Que j'ai tort d'essayer
De les retenir
De les retenir
Je l'aime à mourir
Pour monter dans sa grotte
Cachée sous les toits
Je dois clouer des notes
À mes sabots de bois
Je l'aime à mourir

Je dois juste m'asseoir
Je ne dois pas parler
Je ne dois rien vouloir
Je dois juste essayer
De lui appartenir
De lui appartenir
Je l'aime à mourir

Elle a dû faire toutes les guerres
Pour être si forte aujourd'hui
Elle a dû faire toutes les guerres
De la vie, et l'amour aussi
Moi je n'étais rien
Et voilà qu'aujourd'hui
Je suis le gardien
Du sommeil de ses nuits
Je l'aime à mourir

Vous pouvez détruire
Tout ce qu'il vous plaira
Elle n'a qu'à ouvrir
L'espace de ses bras
Pour tout reconstruire
Pour tout reconstruire
Je l'aime à mourir

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