Remarque : cet épisode se passe entre le "projet helios" ( pas encore écrit ! ) et " Eternity ". LE CERCLE DE L'HYDRE ( The Hydra Society ) " De La nuit des temps nous venons, derniers témoins de civilisations à jamais gommées de la mémoire de l' humanité. Nous sommes immortels et dans le plus grand secret nous évoluons parmis vous, caché dans l' ombre, combattant pour survivre en attendant l' heure de l' ultime combat qui verra le triomphe du dernier d' entre nous. Nul n'a jamais soupsonné notre existence...Jusqu'a aujourd'hui ! " Connor Mac Leod An 2000, dans le chateau de Montois ( banlieue parisienne ) siège du cercle de l' Hydre : "Faites entrer nôtre invité dans la chambre du conseil ", ordonna une voix provenant de la pièce voisine. Un laquais ouvrit donc les lourdes portes d'aciers ornées d'un oiseau d'or. Rapidement, Charles Hammerfist pénétra dans une vaste salle rectangulaire. Au centre tronait une gigantesque table circulaire autour de laquelle étaient assis 7 personnages au visages des moins accueillant. Une étrange sensation le saisit : Pas de doute, ils étaient tous immortels comme lui. Hammerfist se tourna vers l'homme mystérieux confortablement installé sur un luxueux trône orné d'un aigle. Son visage était dissimulé dans la pénombre ambiante et un corbeau au plumage noir était posé sur son épaule. "Bienvenu Monsieur Hammerfist. Je vous remercie d'avoir répondu à mon appel Ah ! Ah ! Ah ! - C' est un plaisir de travailler pour vous, seigneur Phénix, répondit humblement Hammerfist. - Excusez moi cher ami mais j' ai une affaire de la plus haute importance à traiter ! L' homme assis à sa droite et dont le visage était figé dans un abominable sourire se tourna vers lui. Nul ne sut se qu'il se dit, mais le chef de l' hydre, dont le visage était soucieux, laissa échapper un sourire d' une cruauté telle qu' Hammerfist ne put réprimer un tremblement. Merci Rictus, lui répondit Phénix avant de se tourner vers l'un des hommes assis à la table. Monsieur Cyclos, il semblerait que vous aillez la langue bien pendue, surtout avec le dénommé Methos ! Cyclos devint livide. - Mais seigneur Phénix, s' est une regrettable méprise ! - Certainement pas. Mon organisation ne peut tolerer un traitre en son sein ! Nous allons devoir nous passer de vos services ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Vous connaissez la façon dont l' Hydre licencie ses employé n' est ce pas ? Même lieu, 1634 : Un grand bruit se fit entendre dans le palais. " Qui ose pénétrer dans l' antre de l' Hydre, hurla Phénix ! - C' est Mustafa, Maître ! réplica le grimaçant Rictus. - J' espère qu' il a une bonne raison pour venir interrompre nôtre réunion, faîtes le entrer ! Un grand homme, habillé richement a la mode orientale fit son entrée. Il s' approcha du trône puis s' agenouilla au pied du monstre. - Je te salut, moi humble mortel, oh grand seigneur ... - Suffit ! Assez de courbette, j' espère pour toi que la prisonnière a bien été vendue a Alger comme prévu. C' est bien le cas n' est ce pas ! - C' est que, seigneur ... - NOOOONNNNNNN, ne me dit pas qu' elle s' est enfuit ! - Seigneur, un navire chrétien nous a attaqué. Parmis eux, il semble qu' il y ait eu 2 immortels ! - Des membres de la confrérie ? - Non seigneur, je ne les avais jamais vu, mais la fille a senti leur présence. - Comment étaient - ils ? - Un grand écossais aux cheveux longs et un noble français avec une cicatrice sous le menton. - Lui ! Lui ! Lui ! Phénix était hors de lui ! Rictus, se pourrait - il que ce maudit gamin du Morvan n' ai pas été liquidé ! Mustafa, tu as gravement porté préjudice a notre organisation en laissant 2 de nos pires ennemis s' associer. Rictus, qu' on liquide la fille et qu' on m' amène ce français ! - Seigneur Phénix, je m' en chargerai moi - même ! Je vais racheter ma faute ! - Non Mustafa, ton erreur est trop grave, tu échouerais et tu les ménerais à moi ! Phénix était rouge de colère. Son visage exprimait une haine sans nom. Il saisit la gorge du malheureux ottoman On dit fort comme un turc, mais même un turc n' est pas assez fort pour se permettre de provoquer le courroux du fils d' Horus ! La pauvre victime se débattait, mais en vain. Bientôt, il poussa son dernier soupir et s' éffondra au sol. Retour de nos jours : - Pitié seigneur Phénix, je ne ne vous ai jamais trahi ! C' était un accident ! Pitié ! Phénix se leva et sortit un grand sabre de dessous son manteau. Cyclos fonça sur lui, sabre en avant. Il savait qu'il n'avait aucune chance de battre l' immortel millénaire, mais il voulait gagner du temps. Gagner du temps pour sauver sa vie ! Mais le démon fut plus rapide que lui. D' un geste il para l' attaque, puis son épée siffla et le bruit mat d' une tête qui tombe sur le sol se fit entendre. Un éclair déchira la nuit, révélant le visage satanique du maitre de l' Hydre. Toute l' assistance était médusée, et personne, pas même Hammerfist l' exterminateur n' osa prononcer le moindre mot. Seul éclata le rire infernal de l' homme au corbeau. - Ah ! Ah ! Ah ! Voici comment je remercie les traitres et les incompétents Monsieur Hammerfist ! Et en plus, je n' ai même pas à payer les indemnités chomage Ah ! Ah ! Ah ! Rictus, appelles Balkrine, qu' il remplace feu Monsieur Cyclos au sein de notre organisation ! - Bien Seigneur Phénix, répondit l' homme au sourire dément en inclinant la tête vers son maître en signe de respect. - Revenons à nôtre affaire, Monsieur Hammerfist, j' ai un petit problème que vous allez résoudre pour moi. Phénix sortit une photo et la tendit à Hammerfist. - Avec moi il n' y a jamais de problème, il n' y a que des solutions ! Travail payable au tarif habituel ! - Bien sur, bien sur ! Tout travail mérite salaire ! Vous deviendrez riche si vous reussissez, mais si vous échouez, vous rejoindrez ce pauvre Monsieur Cyclos qui doit se sentir si seul Ah ! Ah ! Ah ! - Pas de problème, je n' ai jamais échoué - Je l' espère pour vous mon cher ami Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Pour toute réponse, Hammerfist sortit sa dague et, d' un geste rageur, déchira la photo de sa future victime : Gabriel D' Hensart ... Appartement de l'inspecteur Gabriel Narval, 2 jours plus tard : "Quel plaisir d' être invité chez toi Gaby. tu sais toujours recevoir. Clairant leva son verre. - Tradition Bourguignone oblige dit Narval en souriant. J' attends que ton contact me rappelle. Je te remercie mon ami. Comment puis - je t' aider en retour ? - Bah ce n' est rien mon vieux. Je sais qu' Adam est une source sûre, et tu as tant fait pour moi ! Enfin, si, j' ai un problème. Tu te rappelles de ma fille Isabelle ? - Oui, bien sur ! Comment oublier sa filleule ? - Tu sais, ça fait 20 ans que tu ne l' as pas vu. Elle a un peu changé depuis ! - Et que devient - elle ? - Elle vient de réussir brillament le concours d' inspecteur, et elle va être mutée à la brigade. - Félicitation Bernard ! Je suis content pour toi mon vieux. - Oui, elle a un sacré tempérament, comme sa mère ! - A propos, comment va Françoise ? - très bien et elle serait ravie de te revoir. Mais revenons au sujet. Isabelle est un bon flic, mais elle débute et elle a besoin d' un partenaire qui lui montre le terrain. - Non Bernard, si je concentre mes investigations sur Phénix, pas question qu' elle enquète sur lui ! - Je t' en prie Gaby, j' ai besoin de quelqu' un d' intègre et en qui j' ai confiance ! - Je crois que tu ne m'as pas bien compris ! toutes les personnes dont je me suis approchées de trop près ont toutes péries de façon pour le moins brutale ! Je ne veut pas qu' il lui arrive ce qui est arrivé à mes parents ... - Et à Maria c' est ça ? Pardon, je n'avais pas le droit de ranimer ces vieilles blessures ! - Tu sais très bien ce qui se passera si elle se retrouve face à cet ordure ! Les mortels n' ont aucune chance face aux immortels ... Elle est aussi un peu ma fille Bernard ! - Alors, dis lui toute la vérité ! - Pas question Bernard, c' est mieux pour elle. Que veux tu que je lui dise ? Que tout ce qu'elle croit être n'est que mensonges ! Que l' immortalité existe, mais ni pour elle ni pour son père ? Si tu veux lui dire dis lui toi même ! C'est trop dire. - Gaby, je t' en pris, je ne serais pas toujours là pour l' aider ! Toi tu pourras l' empêcher de ce retrouver face à face avec un des vôtre ! - Je t' en pris Bernard, tu es loin d' être mort ! Mais j' accepte ! - Merci Gaby ! je te revaudrais ça ! - Tu l' as fait ! A ce moment, Narval ressenti la présence d' un immortel. Bernard, couches toi ! " Les 2 hommes n' eurent que le temps de se mettre à terre, une rafale ravagea la pièce. " Ce type a une drôle de conception du rangement ! " Un homme pénétra dans la pièce, tenant dans une main une francisque et dans l'autre un Scorpion Vz61. " Ah ah ah ah ah Bonjour cher Baron d'Hensart ou peut être devrais je dire inspecteur Narval ah ah ah ! Permettez moi de me présenter : Charles Hammerfist, nettoyeur ! votre vieux copain l' homme au corbeau m'a chargé de vous offrir un petit divertissement, ou plutôt de vous faire votre fêtes Ah ah ah ah ah - Tu connais ce taré Bernard ? - C' est Charles Hammerfist alias Charles le sanguinaire, mercenaire depuis le XVIeme siècle. Toujours dans le camp du plus riche. Passions : l'or et le carnage, n'a jamais échoué et ne laisse jamais personne en vie derrière lui ! - Tu as toujours su être rassurant ! Et si Phénix l'a envoyé , ça ne me remontera pas le moral ! Toi qui sais toujours tout, tu ne saurais pas comment nous en débarasser ? - Navré , je connais les immortels mais c' est toi qui t'en occupe d'ordinaire. - Génial, alors je vais faire comme d' habitude ... Improviser ! couvres moi Bernard ! " Narval sauta derrière un fauteuil, accompagné par une rafale d'arme automatique. Clairant fit feu en direction de l'intrus qui se retourna vers lui. Narval en profita pour sortir son colt 45. Au moment où Hammerfist allait utiliser son engin de mort, Narval pressa la détente. La balle siffla avant de se loger dans la main droite du tueur, faisant voler l'arme a feu. Narval lacha son colt puis bondit vers sa victime en sortant son sabre de cavalerie. Le combat fut bref. Hammerfist para l'attaque avec sa hache. Narval lui donna alors un violant coup dans sa main blessée et le mercenaire recula en se tordant de douleur. " Nous nous retrouverons baronnet ! " Hammerfist renversa une armoire près de lui, et en profita pour fuir. Narval se précipita a sa poursuite. Rapidement, Narval ne ressenti plus sa présence. " C' est pas vrai, quelle manie ils ont tous de me dévaster mes appartement ? " Narval sortit de l' immeuble. il fit quelques mètres et s'appreta a revenir sur ses pas. Son ennemi avait bel et bien fui ! C' est a ce moment qu'a nouveau, il ressenti une présence. Vif comme l'éclair, il dégaina son épée et frappa. Mais l'homme avant été aussi prompt que lui et avait paré le coups avec son sabre Katana. " Du calme ! Je ne t'ai pas appris à tuer ton mentor ! Ah ah - Connor ? " Les 2 hommes tombèrent dans les bras l'un de l'autre. A SUIVRE ....