PROJET HELIOS : Egypte, vers 3000 avant Jesus Christ : A l'aube des temps, en un monde encore au trois quart plongé dans les brumes de la préhistoire, la civilisation émerge lentement des bords du Nil. Depuis quelques siècles déja, le delta du nil ou Basse Egypte a été unifié par le légendaire roi Skorpion. Celui-ci règne sur une paisible nation de paysans. Ceux-ci vivent dans l'insouciance, au grès des saisons du Nil. Leur prospérité et la fertilité de leurs terres, ils la doivent à un talisman mystérieux : l'oeil de Râ. Cet objet, dit-on, fut donné par les dieux et celui qui le possède en devient un lui même. Skorpion a un pouvoir inégalé, mais, venant du sud, un dangereux rival, immortel comme lui, est décidé à lui ravir son trône. Venu de la ville de This, le roi Narmer a peu à peu unifié toute la Haute Egypte. Par le bronze et par le feu, rien ne résiste à celui qu'on dit être le fils du dieu Horus. Villes après villes, les armées du faucon éternel se rapprochent dangereusement. "Seigneur Skorpion, toi que le divin Râ a fait roi de basse Egypte, nous ne tiendront pas longtemps, Nous avons perdu la bataille, et notre armée est en déroute ! - Narmer est puissant, je crains que plus rien ne se mette en travers de la route du "fils d'Horus", lui répondit le souverain en soupirant. - Alors tout est perdu maitre ? - Non, Si puissant soit il, Narmer sait qu'il reste vulnérable à certaines choses... Il lui faut trois choses pour pouvoir prétendre au pouvoir absolu : Mon trone, Mon essence et l' oeil de Râ ! Il possède dorénavant la première, il ne doit en aucun cas s'approprier les autres ! Si nous manoeuvrons bien, la cupidité de Narmer le détruira !" Prononçant ces mots, Skorpion s'empara du précieux objet posé sur l'autel de pierre situé près de lui. C'était une étrange relique représentant un oeil géant. En son centre brillait de mille feux un énorme diamant. " N'est - il pas alors dangereux de vous déplacer avec cet objet maitre ? Les 2 cibles de Narmer se déplaçant en même temps, cela me parait risqué. - Tu as raison, sage sérapis, mais ce n'est que temporaire. Dorénavant, les différentes parties composant l'oeil seront équitablement répartie entre mes futurs disciples. Aujourd'hui Sérapis nait la résistance, elle prendra le nom Du dieux serpent invulnérable que Râ envoya sur terre pour vaincre les ténèbres. Dorénavent, toi, mon plus fidèle serviteur et mon meilleur ami, tu deviens le premier chef de la confrérie de l'Uraeus. - Quand vainrons nous se démon ? Devrons nous fuir et nous cacher pour l'éternité ? - le divin Râ m'est apparu en rêve. Un jour, 2 frères naitrons qui, par leur union, anéantiront le pouvoir des ténèbres et réuniront pour toujours les 2 royaumes dans la lumière et l'amour. Le premier sera la force, il naitra en une époque de haine et de destruction où les croyants s'entredéchireront pour la gloire de leur dieux. Il verra le jour en un pays lointain, la où les hommes portent un étrange vêtement autour des jambes ( braies qui aujourd'hui a donné le pantalon. Dans l'antiquité, les seuls peuples portant des braies étaient les gaulois qui vivaient sur un territoire formant l'actuelle France, la Belgique et la Suisse Romande. Les autres peuples portaient des jupes ou des toges. ) Il représentera l'Uraeus, la fureur destructrice qui abattra les symboles du pouvoir du despote. Le second représentera la sagesse et la compassion. Béni par le sage Thot, sa naissance coinsidera avec le solstice d'hivers. il apparaitra vingt en plus tard en un pays montagneux encore plus éloigné où les hommes mangent de la panse de brebis farcie (Haggis). Après la chute du démon, il rebatira un monde nouveau sur les ruines de l'empire de Narmer." A ses mots, Skorpion pris ses affaires et disparu dans l'immensité du désert. Au loin apparaissait déja les oripeaux des armées de Narmer. Une voix se fit entendre. " Peuples de Haute et Basse Egypte, je suis votre nouveau souverain. Horus, mon père, vous a offert à moi en attendant mon Ascension vers l'île des dieux où je siègerait au firmament au coté du grand Râ pour toujours ! Venu de la population, une voix cria : - C'est Skorpion le dieu vivant, tu n'es qu'un imposteur. L'homme sorti une dague et bondit vers Narmer. Celui-ci ne fit que lever sa main gauche que l'arme de bronze traversa de part en part. Sans un mot, sans un cri, Narmer retira l'arme de la blessure. Ses yeux luisaient d'un regard cruel et malicieux et sa bouche formait un affreux rictus. Alors, sous le regard épouvanté et medusé de la foule, l'homme présenta son membre blessé. En quelque seconde, des éclair se formèrent autour de la blessure et le trou formé se reboucha comme par magie. Qui, qui êtes vous balbutia l'agresseur ? - Alors, quelqu'un ici douterait-il encore de mon origine divine ? Un grand corbeau noir vint se poser sur l'épaule de Narmer. L'agresseur voulu fuir, mais Narmer fut plus rapide. En un éclair, la dague traversa l'air en sifflant avant de terminer figée dans le dos du malheureux. Narmer fit un geste à ses hommes pour qu'ils se débarassent du cadavre, puis il ajouta : Aujourd'hui meurt Narmer, le souverain de haute Egypte, Prosternez vous devant Menei (Menes), le dieu vivant unificateur du Monde !" Highland d'Ecosse, XVIIIème siècle : Kurgan chevauchait depuis plusieurs jours maintenant. "Maudit soit tu Mac Leod ! Tu fuis comme un lapin ! Bah, chez moi, la patience est une vertue ! Tu seras bien forcé un jour de sortir de ton trou Ah ah" un sourire cruel et carnassier illumina son visage monstrueux. Comme il arrivait a un embranchement, l'immortel stoppa son cheval. " Voyons voir, quelle route a tu prise poule mouillée ?" Il n' eut pas le temps d'en dire plus, car la présence d' immortels se fit sentir. " Tiens, un comité d' accueil. Te montrerais tu enfin courageux Highlander ! C' est bien, je te promet de ne pas trop te faire souffrir avant de t'envoyer rejoindre ton copain Ramirez ! Ah ah ah ! " A sa grande surprise, 3 immortels lui faisaient maintenant face. Chacun d' eux portait une soutane ornée d'une hydre brodée d'or. L'un d'eux s' approcha de lui et rabaissa son capuchon. Un sourire démoniaque était incrusté sur son visage. " A voir ta mine angélique, tu dois etre Kurgan je suppose ? Nous avons à te parler ! - Oh, Le bouffon du roy et ses copains ! Bah, je ne vais pas cracher sur un peu d'amusement." Kurgan sauta a bas de sa monture et dégaina sa large épée. Mais avant d'avoir pu faire le moindre geste, il ressenti la présence d'un autre immortel. "Alors c'est toi Kurgan, "le guerrier parfait" ? Tu devrais t'attaquer à un ennemi de ta taille mon ami !" Kurgan se retourna. Devant lui se dressait un homme de grande taille, vétu beaucoups plus richement que les autres . Un capuchon masquait son visage, d' où seul emergeait une bouche cruelle et démoniaque, rehaussée par une terrifiante fossette sous son menton. Sur son épaule était posé un grand corbeau noir. "Et je suppose que toi tu es un adversaire a ma taille étranger ? Ah ah ah Personne n'a jamais osé me parler comme ça l'ami. Enfin, si tu tiens si peu a la vie, ma lame est entièrement à ton service ! " A cet instant, l'homme fit glisser son épée hors de sa soutane. Kurgan remarqua que la poignée de l'arme était ornée d'un oiseau noir gravé. Sur la main gauche de son adversaire était tatoué un aigle. " Et bien Kurgan, assez perdu de temps ! Si tu refuses de parler pacifiquement, je vais t'inculquer les bonnes manières ! " Kurgan se précipita sur son adversaire, lame en avant, mais d' un geste, l' inconnu para l'attaque. " Guerrier parfait ? " ricana -t-il . Kurgan se resaisit, et, fou de colère, se mit à porter des coups de plus en plus violent à l'étranger qui ne semblait nullement inquiété. D' un coups, se dernier fit une feinte, enroula sa lame autour de celle du russe, et la lourde épée de Kurgan tomba au sol. Il voulu la ramasser mais l'homme au corbeau, plus vif, lui colla le tranchant de son sabre contre la gorge. " Non, non, non mon ami. J'ai aimé ce petit tête à tête mais je commence à m'ennuyer maintenant Ah ah ah. Je te propose de nous conduire en gentleman si tu ne veux pas que je finisse le travail !" Nonchalamment, il appuya la pointe de son épée sur la cicatrice laissée par le katana de Ramirez. " Et bien, qu'attends tu pour prendre ma tête ? - Ce n'est pas dans mes projets. Si tu me dit ce que je veux savoir, tu vivras peut être jusqu'a l'ultime combat ! - Quel renseignement peut valoir plus qu'un quickening ? - Le dernier homme que tu as tué avait avec lui un objet, une sorte de grand oeil en bronze. Où est-il ? - Il n'avait rien a part son sabre et sa femme, délicieuse d'ailleurs ! - Dommage, mais tu peux encore m' être utile, Le dénommé Connor Mac Leod vas devenir le mentor de 2 personnes qui risquent de me porter préjudice, élimines le ! - Aucun problèmes, le Highlander est déja un homme mort ! A ces mots, Kurgan esquissa un large sourire. Je me délecte déja du plaisir de séparer sa tête de son corps ! " Il empoigna la bride de son cheval et enfourcha celui ci. " Je l'espéres pour toi, car ta tête en dépend ! " Mais le cavalier était déja loin. Rictus s'approcha de son maître. " Pourquoi l'avoir laissé en vie, maître ? - S'il me débarasse de Mac Leod, il m'est plus utile vivant que mort. - Mais l'oeil ? Pourquoi n'avez vous pas insisté ? - Parce qu'il ne l'a pas idiot ! Kurgan ignore tout de son pouvoir, pour lui seul compte le prix. S'il l'avait su l'endroit où Skorpion l'avait caché, il me l'aurait révélé pour sauver sa misérable vie. - Mais qui l'a alors ? - Je présume qu'il en a séparé les morceaux. Je sais qui peut nous dire où ils sont !" L'homme au corbeau esquissa un sourire démoniaque. _ Mais n'est ce pas un risque inutile de laisser en vie un adversaire aussi dangereux que ce Kurgan, seigneur Phénix ? - Ah ah ah ah ah ! Kurgan ne pouvais, ne peut et ne pourra jamais me battre ! Je suis le plus vieil immortel ! Je suis celui qui fixe les règles du jeu, je suis celui qui dirige le jeu ! Aucun immortel si puissant soit - il ne peut m'inquiéter ! - Vous oubliez peut être la prophétie de la sorcière ? - Tais toi ! Tu fais bien de me faire penser que je l' heure d'éliminer les 2 protégés de cette femme approche à grand pas. Sur ces mots, il fit signe à l'un de ses Acolytes de s'approcher. " Kantos, un immortel naîtra le jours de l' équinoxe d'hiver 1592 près de Glenfinnan, trouves le et tues le ! - Bien, seigneur Phénix ! - Quand à moi, je m'occuperai moi même du bourguignon qui naîtra l'année où le sang des croyants divisés transformera les routes en torrents. Je tiens à ce qu'aucun d'eux ne survivent ! mais pour commencer, nous allons nous occuper de cette chère Maria ! Ah ah ah ! Il est temps de mettre en oeuvre notre grand projet hélios, il est temps pour moi de retrouver l'oeil et de sentir la puissance des dieux couler en mes veines ! " Palatinat, 1643 Maria Tallberg et sa protégé Eternity dinaient tranquillement dans la masure où elles avaient rouvé refuge, quand elles ressentirent la présence d'un immortel. Maria se leva et empoigna son épée. Au même moment, la lourde porte en bois céda d'un coups sec. 5 hommes dont 2 immortels pénétrèrent dans la pièce, armes au poings. Maria pointa son arme vers eux, mais l'un d'eux menaçait déja Eternity de son sabre. Phénix rabattit son capuchon. " Chère Maria, tu es difficile à trouver ! Je te conseille de poser ton arme, si tu veux que ton amie garde la tête sur les épaules. " Après une bréve hésitation, Maria jeta son épée au sol. " Ligotez les ! " ordonna-t-il aussitôt. Maria tenta bien de résister, mais l'un des hommes lui asséna un violent coup qui la projetta au sol, face contre terre. La belle immortelle remarqua alors que le sol était jonché de morceaux de verres provenant d'une des fenêtres que les assaillants avaient brisé. Délicatement, du bout des doigts, elle se saisit de l'un d'eux et le glissa dans sa manche. Elle ne put malheureusement faire un autre geste, car un violent coup sur la nuque la plongea dans un profond coma. Lentement, au bout d'un temps qui parut des heures, Maria reprit conscience. Ayant repris ses esprits, elle contempla la pièce autour d'elle. Phénix se tenait la, entouré de ses 3 sbires. Epouvantée, elle chercha à fuir, mais les liens très sérrés qui lui liaient les mains la retirent. "Allons, il est inutile de te débattre ma belle. Phénix passa la mains dans la belle chevelure blonde de la femme. Rictus s'est s'y prendre pour ficeler les traitres. Tu m'as beaucoups déçu. J'aurais pu te donner le pouvoir suprème ! Au lieu de cela, tu as choisi de servir ce perdant de Skorpion. - Non Narmer, j'ai choisi de servir la liberté. Cela, jamais tu n'aurais pu me le donner ! - Ah, que t'as-t-il donné, lui ? Il est mort et tu es ma prisonnière . Quelle belle liberté ! - Je suis peut-être plus libre attachée sur cette chaise que servant à tes cotés ! Dis moi Rictus, dit-elle en se tournant vers l'un des hommes, que crois tu que ton maitre fera une fois arrivé l'ultime combat ? Crois-tu qu'il te laissera en vie, abandonnant le prix ? Phénix ne lui laissa pas le temps de finir, il lui asséna un coup de poing - La Vérité fait mal, hein ? - Tu parles beaucoups femme, mais tu n'es pas vraiment en position de me provoquer. Il colla la lame de son épée sur la gorge. Parlons peu mais parlons bien, je suis ici pour avoir un petit renseignement. Où Skorpion a-t-il caché l' oeil de Ré ? - Tu crois peut être que je vais te le révéler ? Tu ferais mieux de me tuer ! Phénix parut profondément géné de la réponse, mais, comme toujours, il se repris vite et un sourire démoniaque illumina sa face. - Allons ma douce amie, je sais bien que tu sacrifierais ta vie pour ta cause, mais sacrifierais tu la sienne ? Il se tourna vers la chaise sur laquelle Eternity était liée et menaça la jeune femme de son arme. - Non Maria, ne fais pas... Eternity n'eu pas le temps d'en dire plus, l'homme au corbeau sortit un morceau d' étoffe de sa poche et la baillonna. - Chère petite, apprends que la parole est d'argent, mais le silence est d'or ! Ah ah ah Alors Maria, je te donnes 5 secondes pour secondes, 4, 3, 2 ... - Arrêtes, le socle est dans une trappe sous le plancher, juste sous la table. - Et la pierre de Mathusalem ? Ne me forces pas ! A ces mots, phénix appuya la lame de son arme sur la gorge de l' enfant . - Non, attends, c'est Rebecca Horne qui l'a ! - Tu vois, tu peux être raisonnable. Maria jetta un regard sur son amie. Elle pouvait lire dans les yeux de celle-ci combien l'immortelle au corps de fillette désapprouvait son choix. Je suis désolé, mais je dois m'absenter, j'ai une execution à preparer. Ah ah ah ! " L'un des hommes qui se tanait derrière Maria la baillonna comme son amie. Puis, les 4 hommes sortirent de la piéce en refermant la lourde porte en chêne massif dérrière eux. Les 2 femmes purent entendre les cris de joie des hommes de l'hydre en découvrant le précieux trésor. Il n'y avait plus de temps à perdre, les 2 immortelles devaient trouver le moyen de s'évader si elles voulaient sauver leur vies. A force de se débattre, Maria parvint à saisir le tesson de verre dissimulé dans sa manche. Lentement, fibres après fibres, les liens de la femme cédèrent. Elle se précipita pour libérer Eternity. " Nos chemins se séparent ici Eternity. Je vais les occuper. Vas trouver Rebecca, c'est elle qui a la pierre. - Mais, et toi ? Je ne te laisserai jamais. - Ton role est de les empécher de s'emparer de l'intégralité de l'oeil. Si ils le trouve, Phénix aura le pouvoir de battre tous les immortels et de devenir le dernier ! Le monde serait alors plongé dans une éternité de ténèbres, et rien ni personne n'y pourra rien changer. " A ce moment, un garde mortel pénétra dans la pièce. Maria profita de la surprise du garde pour lui sauter dessus et le désarmer d'un coup de pied. Elle s'empara de l'épée que l'homme avait laissé tomber sur le sol avant que celui-ci ne reprenne ses esprits et le transperça de par en part. Les 2 femmes sortirent alors de la chambre où elles étaient sequestrées et se retrouvèrent dans la cuisine. " Fuis par la porte arrière Eternity !" La fillette s'executa aussitôt. Maria sortit alors par l'autre porte. Devant elle se dressait maintenant les hommes de l'hydre. " Phénix, toi qui est assez lache pour te protéger derrière tes gardes, affronte moi ! Mais peut être n'est tu pas un homme ? d'abord surpris, celui ci se resaisit vite et son visage prit une expression étrangement sérieuse. - Ne me provoques pas Maria, ne me force pas à faire ça ! - Allez, je suis sur que tu en meures d'envie. Elle se précipita vers lui, l'épée en avant. Voyant que leur chef ne bougeait pas, Rictus voulu se lancer dans le combat, mais, d'une main, Phénix le retint. - Laisses Rictus, si c'est ce qu'elle veut ! Le combat fut bref. L'odieux personnage para sans problème le coup de la femme, et, d'un fauchage, la renversa avant de l'assomer d'un coup de pommeau de son épée. Il leva son arme, mais ne put porter le coup fatal. " Allez y, seigneur phénix, qu'attendez vous ? s'étonna Rictus. - Tais toi, moi seul sait ce que je dois faire. Oh Maria, pourquoi m'as tu trahie ? Je t'aurais tout donné ! La gamine, grogna-t-il soudain ! Maria n'a fait qu'une diversion ! Rattrapez la et apportez la moi, je veux me delecter du plaisir de prendre sa tête ! dit-il à l'un de ses 2 hommes mortels. Tu vas me le payer, chère Maria Il se tourna vers le dernier de ses homme. celui ci était vétu à la mode turque. Mustapha, emmènes là et vends là sur les marchés d'Alger, comme ça, elle ne me gènera plus ! - Mais seigneur phénix... murmura Rictus. Phénix se retourna et foudroya l'homme d'un regard ivre de colère. - aurais tu par hasard l'impudence de discuter mes choix ? - Non, seigneur Phénix, répondit-il en baissant la tête. Quelques jours plus tard, Maria se réveilla. Pourquoi Phénix l'avait-il épargné ? Elle l'ignorait. Où était-elle ? en regardant autour d'elle, elle remarqua qu'elle était enfermée à fond de cale, dans ce qui semblait être une galère turque. Ses membres étaient entravés par de solide chaines. Devant elle, un homme se dressait. " Bienvenu dans ton nouveau palace chérie. Désolé pour les chaines, mais le patron m'a dit que tu avais la déplorable habitude de fuir. Permets moi de me présenter, je suis Mustapha. Tu as de la chance, notre religion nous interdit de faire ramer les femmes. Tu vas rester gentiment ici durant tout notre voyage. Tu es plutôt jolie, on tirera un très bon prix de toi à Alger, tu es de la marchandises de première classe !" Il passa la main dans les cheveux de la femme qui tourna la tête. " Pas très docile, hein, ça n'est pas grave, tu apprendras avec le temps. Au même moment, des coups de canons se firent entendre et un marin turc se précipita dans la pièce. - Capitaine, un galion espagnol nous attaque ! - Maudit espagnols, ils passent leur temps à nous attaquer pour liberer nos esclaves chrétiens ! Soit bien sage chérie, je vais revenir bientôt, dès que je me serai débarassé d'eux ! Le combat sembla durer une éternité. Mais il parut de plus en plus probable que les espagnols avaient pris le dessus. Ils allaient surement la libérer ! Maintenant, les bruits de combat cessaient. Elle pouvait maintenant entendre les cris de joies et les acclamations des prisonniers qui venaient de retrouver leur liberté. A ce moment, elle resenti la présence d'un immortel. Dans sa position, elle ne pouvait en aucun cas se défendre. Elle se débattit bien mais les chaines étaient trop solide. Bientôt, elle cessa tout mouvement et attendit ce qui risquait d'être la mort. La porte en bois céda, et 2 immortels, vétus à l'occidentale firent leur apparition . L'un d'eux, un grand homme aux longs cheveux noirs et à la fine moustache resta à l'écart tandis que le second, à peine plus petit et portant une cicatricesous le menton s'avança et sortit son épée. " Allez y, mais faites le vite dit-elle d'un ton résigné. l'épée s'abatti avec fracas, brisant d'un coup les chaines. Vous, vous n'avez pas... - Allons, qu'avez vous donc cru ? dit son sauveur en souriant ? J'ai horreur de tuer les femmes et il serait infamant que je profite de la situation, n'est ce pas Duncan, dit-il en se tournant vers son ami. Celui-ci haussa les épaules. - Vous avez d'élégantes manières, seriez vous noble ? - Oh, pardonnez moi ! J'ai oublié de me présenter : Je suis le Baron Gabriel Charles D'Hensart, bourguignon et Pair de France, et mon ami est Duncan MacLeod, du clan MacLeod, né à Glenfinnan sur les bords du Loch Shiel A suivre dans : " Le cercle de L'Hydre "