Les abysses de l’horreur

 

 

Disclaimer : Dans mes rêves je suis le génie a qui appartient l’univers d’Highlander. j’ai tout créé de A à Z, je vous assure ! Mais dès que mon réveil matin m’arrache au confort de mon lit douillet, tout ce petit monde semble appartenir à Rysher. C’est bête non ? Et je ne tire aucun profit grâce à cette fanfiction.

Résumé : Si je résume ce serait aussi long que l’histoire !

Style : L’horreur de la seconde guerre mondiale.

Avertissement : Cette histoire est une descente aux enfers qui à pour cadre le camp de concentration de Dachau durant la seconde guerre mondiale. C'est pourquoi cette fic est classé en - de 12 ans.

Auteur :

Mara Jade

Adresse de l’auteur :

i.aubeAworldonline.fr

Note de l’auteur :

  1. A la base cette histoire n’était qu’un flachback intégré à une autre fic mais j’ai voulu la développer un peu et en faire une fanfiction indépendante. C’est pour cette raison qu’elle n’est pas très longue mais j’espère que vous la trouverez intéressante !

N.B. : Les ++++++ annoncent des flachbacks.

BONNE LECTURE !

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" La vraie barbarie, c’est Dachau ; la vraie civilisation, c’est d’abord la part de l’homme que les camps ont voulu détruire. "

André Malraux

 

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Le monde est cruel, c’était pour moi une évidence depuis des siècles, des millénaires même. Pourtant jamais je n’ai eu une vision si pessimiste de l’humanité. J’ai toujours cru que même dans l’âme la plus sombre il y avait une part de lumière.

La réalité a été rude. Les hommes peuvent devenir des animaux et alors la raison ne les atteint plus. Ils font alors des choses que même dans nos pires cauchemars, on n’aurait pas pu envisager.

Je pensais avoir tout vu. La barbarie des hommes ne m’était pas étrangère. Je croyais pouvoir tout supporter, tout encaisser…

Je me trompais…

 

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1940, camps de concentration de Dachau, Allemagne.

Sitalva se tenait au milieu d’une foule. Les visages étaient grave et sombres. Des expressions où on pouvait lire de la douleur et la peur. Ici il n’y avait que des gens qui avait été arraché à leur famille ou même des familles entières qui tentaient de ne pas ce faire séparer. Certains pleuraient en silence, d’autres priaient mais tous essayaient de rester digne et fier malgré leur situation.

Une pluie fine s’abattait sur le groupe de déportés. Et dans l’horizon gris seul était visible les silhouettes inquiétantes des miradors et les barbelés qui marquaient l’entrée du camps. Depuis qu’ils étaient descendu du train à bestiaux qui les avaient conduit ici seul cette vision de cauchemars s’offrait à eux.

Sitalva était trempé jusqu’aux os dans ses bras elle tenait un petit garçon. Simon, son fils adoptif. Le petit garçon de six ans s’amusait avec les boucles de cheveux de sa mère et semblait complètement indifférent aux soldats qui les entouraient.

Les SS ne faisait qu’encadrer les prisonniers, les écrasant de leur mépris et de leur haine. Les chiens qu’ils tenaient en laisse ne faisaient qu’augmenter par leurs aboiements la tension et la crainte des déportés. Ici il n’y avait pas de criminels juste des personnes, des femmes, des enfants, des familles même donc la seule faute était de ne pas entrer dans l’idéal de Herr Hitler. L’incompréhension et la colère étaient presque palpable. Une colère qui face à la situation désespérée se muait en une douce peine peu à peu.

Ici entre nuit et brouillard…

Ils avaient été arrêtés chez eux, dans leurs maisons, devant leurs voisins qui parfois les avaient eux même dénoncé à leurs bourreaux.

Sita était dans ce cas. Elle se pensait à l’abri de tout ça. Mais elle avait tendance à classer trop vite le passé. Etant partisante du moment présent, elle savait par expérience que toute vie ne tient qu’à un fil, même la sienne…

Pourtant certaines personnes n’ont pas la même philosophie de la vie. Elle était là car elle avait recueilli Simon. La mère biologique de Simon était juive. Il y a sept ans quant elle était arrivée en Allemagne Sita s’était très vite liée d’amitié pour la jeune femme. Et à la suite que son accouchement la pauvre se savait condamnée et avait demandé à Sita d’élever son fils comme si c’était le sien. Et c’est ce que la première des immortels faisait depuis maintenant six ans.

Elle s’était jurée de le protéger de tout mais que pouvait-elle faire contre la folie des hommes ?

 

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Quelques mois plus tard, camps de concentration de Dachau, Allemagne.

Sita avait les mains en sang mais ne faisait même plus attention à la douleur. Elle avait été désignée pour travailler dans les cuisines du camp, épluchant et préparant la nourriture de leurs bourreaux.

Sitalva restait très fière malgré sa condition. Le chef de la section prenait un malsain plaisir à vouloir la briser sans parler du capo !

Mais il en fallait bien plus.

Ils la traitaient comme un animal, insultant ses parents et toute sa race comme ils se plaisaient à le dire. Si seulement ils avaient su…

Elle qui était la personne la plus âgée de la planète elle leurs aurait bien fait partager son expérience de la lutte. D'un mouvement bien placé elle aurait pu arrêter cette existence indigne...

Mais elle ne le devait pas. Elle ne devait pas s'abaisser à la barbarie de ses tortionnaires. Et puis elle devait penser à Simon. Il n'avait que six ans, mais il était déjà si fort et si brave

Son fils !

L'amour qu'elle ressentait pour ce petit mortel était une sensation si nouvelle ! Elle s'était réveillée des instincts protecteurs dont elle ne soupçonnait même pas l'existence. Elle aurait donné sa vie pour ce petit être et cela sans arrière pensés. Car même si elle ne l'avait pas porté Sita le considérait comme son fils. Sa chaire… Et entendre ce petit bonhomme l'appeler maman était une si douce musique à ses vieilles oreilles !

Sitalva savait qu'elle ne perdrait pas la vie dans ce camp. Une rafale de balles ne lui ferait rien, elle en avait vu d'autres !

Mais la seul chose qui la préoccupait c'était Simon…

Sita était méconnaissable. Elle avait perdu beaucoup de poids. Ses pommettes saillaient et elle qui paraissait déjà mince en temps normal était à faire peur. On aurait dit qu'un simple coup de vent l'aurait brisée. Pourtant son regard brillait de mille feux.

Le peu de nourritures qu'elle pouvait récupérer était pour Simon. Sita savait qu'elle pouvait tenir bon sans une alimentation normale pendant un bon moment. Elle était immortelle, la malnutrition ne la tuerait pas…

Certes elle en ressentait les effets mais elle encaissait plutôt bien le coup...

Mais parfois elle se demandait comment une telle chose était possible. Comment ce XXème siècle de progrès et de découvertes avait-il pu engendrer des hommes comme Adolf Hitler ?

Sita les haïssait. Elle n'avait ressentit un sentiment aussi violent depuis... Elle ne savait même plus. Elle sentait que ce sentiment se muait en révolte destructrice. Cette dernière naissait dans les trèfonds de son âme. C'était comme un raz de marée qui se rapprochait et qui à chaque instant menaçait de submerger sa raison. Sita sentait que sa santé mentale était au bord du gouffre. Ici, tout était fait pour que l'espoir face partie du mythe. Chaque jour ressemblait au précédant et au suivant. Et chacune de ces journées apportait leurs lots d'horreurs et de morts.

Les soldats SS en chargent du camp traitaient en permanence les prisonniers comme du bétail. De sa vie, Sita n'avait jamais vu un tel embrigadement. La plupart des soldats récitait le credo du IIIème Riech sans même se poser de questions. Parfois Sita aurait voulu les secouer et leurs faire ouvrir les yeux sur les énormités de leur idéologie.

Mais ils restaient de marbre comme coupés de tout ce qui les rendaient humain.

Alors les jours passaient dans la haine et l'humiliation.

 

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Eté 1941, camps de concentration de Dachau, Allemagne.

Les prisonniers de la section B227 étaient debout sous la pluie. On venait de les réveiller et les SS leur avaient ordonné de se rassembler dans la cours de la section.

Les Allemands avaient pris l'habitude de jouer à ce jeu là. Empêcher de dormir en plus des autres sévices était un moyen très sûr pour briser les volontés. Les déportés lassés de ces rassemblements nocturnes n'avaient quasiment pas protesté.

Et là, ils attendaient sous la pluie fine et chaude de cette lourde nuit d'été. Les moustiques les harcelaient et les flashs des projecteurs des miradors les aveuglaient.

Sita elle aussi attendait. Avec Simon dans ses bras elle attendait que le major SS est fini de compter pour la troisième fois.

La race supérieure !

Même pas capable de compter jusqu'à cent vingt sept sans oublier une retenu !

Puis ils décidèrent qu'ils étaient bien tous là. Comme si on pouvait sortir d'ici !

Mais au lieu de les raccompagner aux baraquements ils furent conduit vers une autre partie du camp. Personne ne disait rien. Un silence de mort s'était installé…

Peut-être, qu'ils étaient conscients d'aller vers une mort certaine ou peut-être pas. En tout cas personne n'est revenu de cette promenade au clair de lune. Personne n'est revenu des chambres à gaz...

 

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Sita se débattait.

SITA : Non, non... jamais... Simon ! ! ! !

METHOS : (en la berçant dans ses bras) Shut, shut Sita ce n'est qu'un cauchemar, shut mon ange, c'est fini…

Sita mit quelques instant à comprendre que ce n'était qu'un rêve. Elle n'était plus à Dachau, elle était dans les bras de l'homme de sa vie, en sécurité...

Elle ne put retenir ses larmes. Simon... Elle s'était battue avait même tué deux gardes mais cela n'avait rien changé, Simon était mort. Jusqu'au dernier moment elle l'avait tenu dans ses bras lui disant que tout allait bien se passer... Et lui avec ses grands yeux innocents l'avait cru...

SITA : J'ai mal Methos, j'ai si mal…

Methos était troublé. Sita paraissait si... vulnérable. Une chose est sûre il resterait près d'elle. Il l'aimait tant...

METHOS : C'est fini Sita, c'est fini... Je suis là maintenant...

Methos sérrait Sitalva au plus près de lui comme s'il voulait la protéger de son corps. Il la berça et se sentant en sécurité elle se rendormit.

Methos la regarda longtemps avant de trouver le sommeil. Il réalisa à quel point il tenait à cette femme et se promis que rien ni personne ne les séparerait.

 

FIN

Tous les commentaires sont les bienvenus. Alors dites-moi ce que vous en pensez !

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