Titre: Welcome back, brother. Situation: après la dernière saison. Auteur: Fan' E-mail: fannycouturierAfree.fr Distribution: demandez-moi! Disclaimer: Ceux que vous reconnaissez appartiennent a Rysher: Panzer-Davis. Hélas, Methos ne m'appartient pas! ;) Résumé: Situation de crise pour Methos et Mac. Évidemment, les Cavaliers reviennent sur le tapis. Je ne vous en dis pas plus, après ca gâche le plaisir de tout découvrir au fur et à mesure de la lecture! Avertissement: mort d'un personnage principal. Dédicace: A Gemma et Dadou, et à tous les amoureux des monts d'Auvergne, et du Cantal en particulier! Au volant de sa 605 noire, Methos se dirigeait à grande vitesse sur Aurillac. De là, il bifurquerait vers Saint Martin, là où le télégramme de MacLeod lui intimait de le rejoindre. Avançant dans ce pays d'Auvergne, le plus ancien Immortel ne pouvait s'empêcher de toujours s'émerveiller devant ses grands espaces vallonnés et ses pittoresques villages. Ce spectacle l'avait toujours fasciné. MacLeod, comme à son habitude, maugréait entre ses dents après cet appel soudain de Methos, lui demandant brièvement de le rejoindre à Saint Martin, en Auvergne. Le Highlander n'avait eu le temps de rien demander de plus à son ami, bien qu'il soit inquiet pour lui, tout âgé et soi-disant sage qu'il soit. Il ne semblait pas tout à fait lui-même au téléphone. Mac ne pouvait mettre le doigt sur ce qui l'avait dérangé chez Methos, mais il y avait définitivement quelque chose. Elle les attendait patiemment dans cette église rustique. Elle avait mis plus d'un an à étudier leurs psychologies et parfaire tous les détails de son plan. Cela ne pouvait rater. Après sa mort, elle était restée en deuil quelques mois, avant que ce sortilège qu'elle avait mis en place quelques millénaires auparavant ne lui revienne en mémoire. Elle ne savait si elle avait alors été capable de le jeter efficacement, mais elle n'avait plus rien à perdre à essayer. Il lui aurait fallu le venger de toute façon. Elle s'était donc attelée à la tâche dès qu'elle s'en était souvenue: "A mi-chemin entre Le lieu de ta mort et mon antre, Ton assassin je tuerai Afin que tu puisses ressusciter, Lorsque mon amour inchangé Me fera à mon tour tuée." Ainsi, grâce à elle, Nisaï la sorcière, son amour reviendrait à la vie. Kronos reviendrait. Methos et MacLeod s'approchèrent en même temps de l'église de Saint Martin. L'Ecossais bourru se demandait pourquoi Methos avait choisi un lieu de rendez-vous aussi hideux, alors que ce dernier souriait à l'aspect peu ordinaire du bâtiment. MacLeod franchit la porte principale alors que Methos pénétrait par l'aile gauche. Lorsque Nisaï avait vu, grâce à un charme qu'elle avait placé sur la tête de Kronos, lors d'une de leurs rencontres au XIVème siècle, MacLeod décapitant son amour dans ce vieux hangar, elle l'avait donc pleuré durant de longs mois. Puis, un jour de plus qu'elle passait à revivre les moments vécus à ses côtés, elle s'était soudain rappelé. Comment avait-elle pu jamais oublier? Que de temps elle avait perdu! Elle se mit donc aussitôt au travail, espérant que ses pouvoirs d'alors étaient assez conséquents pour que le sort soit efficace. Elle entra par effraction chez les Guetteurs, dont elle connaissait l'existence depuis quelques siècles. Dans leurs archives, elle trouva l'endroit exact où Kronos était mort, à Bordeaux. Elle séjournait alors à Grenoble. Il lui fut aisé de calculer où elle devrait performer le rite: sur le sommet du Puy Mary, le plus haut Puy d'Auvergne. Il lui fallait donc attirer le meurtrier de Kronos et celui qui la tuerait, elle, dans cette région. Elle avait toujours su apprécier le progrès, et son ordinateur lui rendit un grand service en l'aidant à imiter la voix, à jamais gravée dans sa mémoire, de Methos, pour appeler le détesté MacLeod. Elle envoya ensuite un télégramme au dernier Cavalier, qui la tuerait évidemment pour venger son ami. Ce fut au milieu de ces souvenirs que le frisson habituel la parcourut. Ils étaient là. Elle se leva, prête à les accueillir. Ils s'avancèrent tout deux jusqu'au choeur avant de la voir. La réaction de Methos fut celle qu'elle avait escompté lorsqu'elle sortit son épée et murmura "Toi...": il pâlit, se retourna vers son ami et déclara "Je dois y aller. Et s'il te reste un tant soit peu de raison, tu me suivras." Et, bien que sur Terre Sacrée, il s'enfuit avant que l'Ecossais ne puisse rien dire. Mac lui courut après en criant son nom, suivi de près par Nisaï, mais leur ancêtre avait déjà démarré sa voiture et partit sur les chapeaux de roues quand ils émergèrent de l'église. Le Highlander se retourna vers la "jeune" femme aux yeux noirs étincelants et se présenta, la main sur la garde de son katana: "Duncan MacLeod, du clan MacLeod. - Nisaï. Enchantée -- dans la mesure où Methos n'est pas de vos amis", ajouta-t-elle avec un sourire significatif. Le Highlander soupira, devinant avoir affaire à une autre Cassandra. Comme le confirma l'histoire qu'elle lui narra une fois leurs armes rengainées, quand il s'enquit de la cause de sa haine pour Methos. ------------------------ Age du Bronze J'étais une sorcière respectée dans la région. J'y régnais humblement du haut de mes 400 ans. Nul n'osait douter de mon pouvoir, à me voir éternellement jeune. Avant même ma première mort, je m'étais intéressée aux pouvoirs occultes. Je n'étais pas spécialement douée, jusqu'à ce que je meurs lors d'un sort qui tourna mal. Revivant, je crus enfin totalement en cette magie, et cette foi fit de moi une sorcière talentueuse. Ce ne fut que quelques années plus tard que j'appris ma vraie nature. Ainsi, depuis quatre siècles, j'avais survécu, gagnant en pouvoirs. J'avais tué peu d'Immortels, car rares ils étaient à passer dans ce village. J'avais donc peu d'expérience en combat. J'avais entendu parler de cette troupe d'hommes saccageant tout sur leur passage, mais je l'avais étrangement reléguée au rang de racontars. Je pensais à une manoeuvre destinée a effrayer le peuple -- manoeuvre qui marchait d'ailleurs à merveille. Quelle ne fut donc pas ma surprise et ma crainte quand je ressentis le frisson et vit arriver au loin ces quatre cavaliers. Je retournai dans ma cabane et pris mon épée. Le temps que je ressorte et mon village brûlait déjà. Je n'avais le temps de préparer aucun sort pour contrer ces brutes, alors que quelques uns des miens, encore en vie, se dirigeaient vers moi, les yeux pleins d'espoir et de pleurs. Ils comptaient sur moi pour les stopper. Mais moi, leur sorcière, j'étais inutile. Je me ruai alors, l'épée à la main, vers un de ces monstres. Il m'apparut comme un homme brun, haineux, la figure à moitié peinte en bleu. Monté sur un splendide étalon noir, il tuait tous ceux à sa portée. Me voyant approcher, il eut un sourire carnassier. Il me surprit en n'essayant pas d'avoir ma tête mais mon coeur. Je n'avais de toute façon aucune chance contre cet Immortel expérimenté. Je mourus, persuadée que ce serait ma dernière mort. Lorsque je revins à moi, je vis son visage au-dessus de moi. Vision d'horreur qui me marquait à tout jamais! Il souriait toujours, les yeux fous, du sang mêlé à la peinture sur son visage, à quelque pensée que je préférais ignorer. Alors il prononça ces mots: "Je suis Methos. Je suis la Mort. Tu ne vis que pour mon désir, tu ne vis que pour me servir. Ne l'oublie jamais." Je dus donc me plier à ses moindres désirs. Jamais je n'eus la possibilité de former de charme ou de jeter de sort. Ils me prirent, tous: d'abord Methos, puis Kronos, Silas, et enfin Caspian, le seul vrai fou, le pire. Enfin, un jour, après de nombreuses années de servitude, un autre Immortel les attaqua, avec l'aide de nombreux mortels. Il me délivra. Je pus enfin être libre grâce à lui. Son nom était Mael. Il ne put hélas les arrêter... Depuis lors, je n'ai jamais plus rencontré aucun des Cavaliers de l'Apocalypse. Jusqu'à hier, où j'ai revu Methos. Voilà toute l'histoire de ma haine. ---------------------- Mac était resté silencieux tout ce temps. Il ne pouvait que penser à Cassandra, comparant les histoires des deux femmes. Des histoires si semblables pour des femmes si différentes! Tout cela paraissait incroyable... Et pourtant il ne pouvait croire à quelque autre motif pour la haine qui se reflétait dans les yeux de Nisaï. Methos ne pouvait y croire. Elle était toujours en vie -- ce n'était pas si surprenant, somme toute. Et il avait bien vu qu'elle ne lui avait toujours pas pardonné. Il priait désormais pour que Mac se fut enfui, se doutant qu'il n'en était rien. Roulant à toute vitesse sur les routes de campagne, il laissa des souvenirs depuis longtemps refoulés remonter à sa mémoire. ---------------------- Age du Bronze Cette fille avait eu du cran, pour l'attaquer ainsi. Bien sûr, elle ne faisait pas le poids. Avant de la décapiter, il pensa au bien que lui ferait une esclave Immortelle. Il regarda le visage de la fille. Des traits mutins, même dans la mort. Il se rappelait ses yeux, deux braises ardentes de la haine qu'elle lui portait. Il se prit à sourire à la perspective de la prendre. Son corps était si frêle. C'est alors qu'elle se réveilla. Immédiatement, Nisaï sut quels étaient sa place et son intérêt. Elle se fit humble et lui obéit en tout. Elle était la parfaite esclave. Elle devint leur, à tous. Mais Kronos avait le plus grand empire sur elle. C'est lui qui apprit tout sur la sorcière, comment par exemple elle avait su charmer les quelques malchanceux Immortels qui passaient sur ses terres afin de pouvoir les tuer. Ils firent donc attention à ses faits et gestes, mais se rassurèrent vite, tout en continuant de la surveiller: elle n'avait aucunement l'intention de les charmer. Kronos avait vite compris ce qu'il pouvait tirer de l'amour que Nisaï lui portait. Ainsi, un jour qu'ils furent attaqués par un jeune Gaulois de quelques siècles et son armée de mortels, Kronos se vit désarmé face à ce jeune Mael. Nisaï s'empressa de ramasser l'épée de son maître et trancha la tête de leur ennemi avant qu'il ne puisse décapiter le Cavalier. C'était le premier Quickening de la sorcière depuis qu'elle était à eux. Dès lors, elle acquit une infime part de leur confiance -- plus qu'ils n'en avaient jamais donné à quiconque à part eux-même, en tout cas. Methos s'était vite lassé de Nisaï. Il ne pouvait jouer avec elle comme Kronos le faisait. C'est alors que la Mort avait trouvé Cassandra. Il lui fit la même chose qu'à Nisaï. Mais elle réagissait différemment, refusant de se soumettre. Elle apprit cependant que sa résistance était vaine. Mais à travers elle, Methos changeait. Quelque chose en lui s'était brisé. Sa haine, son indifférence, son détachement peut-être. Il la laissa s'enfuir. Quelque temps plus tard, il décida de quitter les Cavaliers. Il dut pour cela affronter Kronos, et se vit incapable de le tuer. Il s'enfuit alors. Mais ce qu'il vit dans les yeux de Nisaï alors qu'il partait au grand galop était une haine bien pire que celle qu'elle avait éprouvée alors qu'il tuait les siens. A cause de lui, les Cavaliers allaient se séparer. Elle serait libre. --------------------- Methos frissonna au souvenir de l'éclat de ses yeux. Savait-elle que Kronos était mort? Il se doutait que MacLeod n'avait pas fui. Mais il ne pouvait être toujours là pour son ami, surtout quand il ne suivait pas ses conseils. Tête de mule d'écossais! Alors, un autre souvenir frappa Methos. Il arrêta net sa 605 et laissa la mémoire lui revenir. --------------------- Age du Bronze C'était un soir d'été, quelques semaines après que Nisaï ait tué Mael. Elle avait persuadé Kronos de la laisser lui jeter un sort. Eux deux seuls savaient de quoi il s'agissait. Mais Methos, prudent car désireux de survivre, voulait savoir de quoi il était question. Il s'était donc posté à l'extérieur de la tente de Kronos. Une odeur mystique se répandait alentours alors que Nisaï récitait quelques mots d'une langue que Methos ignorait. Enfin, il l'entendit: "A mi-chemin entre Le lieu de ta mort et mon antre Ton assassin je tuerai Afin que tu puisses ressusciter." --------------------- Methos avait l'impression d'oublier quelque chose. Quelque chose de crucial. Mais il n'avait plus le temps. Que ce sort ne soit que paroles jetées au vent ou bien réel et efficace (ce dont il doutait), il devait retourner à Saint Martin. Il devait retrouver Mac. Pendant ce temps, la nuit était tombée. Mac avait raconté à Nisaï tout ce qui s'était passé à Bordeaux. Elle lui semblait sceptique quant à la conversion de Methos. Mais la sorcière était au contraire très lucide. Le charme de séduction qu'elle avait jeté à MacLeod marchait à merveille. Il ne pensait plus raisonnablement, ne pouvant voir les défauts de son récit, car il ne pensait qu'à elle, qu'à eux. Elle lui demanda donc qui lui était. Apprenant qu'il venait des Highlands, elle feint la surprise et lui dit qu'elle se devait donc de lui montrer un endroit magique qui ne manquerait pas de l'émerveiller. Elle parlait évidemment du Puy Mary. Mac, inconscient du danger qu'il courait, la suivit avec plaisir. Methos arriva à Saint Martin et courut vers l'église. Évidemment, ils étaient partis. Refusant de croire que Mac pourrait déjà être mort, le vieil Immortel se saisit de la carte de France se trouvant dans sa voiture. A mi-chemin entre Bordeaux et... mais où pouvait-elle se terrer lors de la mort de Kronos? Bordeaux se trouvait approximativement à 250km d'ici. De l'autre côté se trouvait... Grenoble! A supposer qu'elle habitait une grande ville. Le milieu exact était le Puy Mary. Methos repartit sur les petites routes sinueuses, priant qu'il ne soit pas trop tard. Mac et Nisaï gravissaient, lentement mais sûrement, le flanc du Puy. L'Ecossais admirait la vue: différentes vallées, illuminées par les feux des villes et villages proches, au milieu de ces merveilleux monts d'Auvergne. Ce lieu rivalisait effectivement avec ses Highlands natales. Quant à Nisaï, elle ironisait sur le fait que son rite le plus important prendrait place sur ce mont où elle avait si souvent procédé aux sacrifices d'autres. Mac s'était assis, à bout de souffle, à quelques mètres du sommet. Mais elle était trop impatiente. Elle le releva par la main, plongeant ses yeux brillants d'excitation dans les siens. Il ne put résister et la suivit jusqu'au sommet. Là, il l'attira à lui et trouva assez de souffle pour l'embrasser, ce qu'il désirait faire depuis qu'il l'avait vue, l'épée à la main et les yeux pleins de sa haine pour Methos. Triomphante, elle se laissa faire, l'entraînant vers l'endroit exact où l'attendait sa destinée, et tirant un poignard de son manteau. Methos entreprit l'ascencion du flanc du Puy Mary. Il avait une bonne marche devant lui, poussé par le seul désir de sauver son ami. Mais déjà, il avait le souffle coupé par la montée abrupte qu'il s'imposait. Il ne pouvait cependant s'arrêter. Un moment de répit pouvait coûter la vie au Highlander. Lorsque son poignard entama la chair de MacLeod, Nisaï jubila. Enfin, elle allait y arriver. Lui ne comprit pas instantanément. Durant son agonie, la sorcière lui explique posément que son sacrifice, puis le sien, lui permettraient de ramener à la vie l'être qu'elle aimait. Lorsqu'elle prononça le nom de Kronos, le Highlander suffoqua. Puis mourut. Elle prit alors son épée et entama les incantations appropriées. Plus que quelques mètres avant le sommet. Methos, qui ne croyait plus depuis longtemps en la multitude de dieux qu'il avait vus adorés par les hommes, leur adressa à chacun une prière simple et rapide -- qu'il vive. Enfin au sommet, il les vit. Pour parer la douleur l'envahissant, il eut une fois de plus machinalement recours à son mode de pensée sarcastique: "P***** j'en ai marre d'avoir toujours raison...". Car aucun dieu ne l'avait exaucé. La tête du Highlander gisait à quelques pas de ses épaules. En un flash, Methos revit toutes les bières qu'ils avaient partagées chez Joe, tous les risques qu'ils avaient pu prendre l'un pour l'autre, toutes les gentilles insultes qu'ils s'étaient jetées, tous leurs désaccords, chaque moment de leur amitié. Puis la chose qu'il redoutait le plus au monde de devoir contempler, le Quickening suivant la mort de MacLeod, se produisit. Et c'était un si beau Quickening, dans un endroit si fabuleux! les éclairs illuminaient le paysage alentours d'une leur fantomatique, le transfigurant même. puis tout cessa. Nisaï reposait à terre, à côté du corps décapité du Highlander. Methos décida de dédaigner l'honneur si cher à son ami et s'avança vers Nisaï, donnant haineusement un coup de pied à une croix plantée là. Avec un sanglot, il ramassa le katana de MacLeod, cette épée qu'il n'utiliserait jamais plus. Il le leva au-dessus de sa tête et d'un rapide coup décapita Nisaï. C'est dans cette fraction de seconde, entre la mort de la sorcière et le début du Quickening, le plus dur qu'il aurait jamais vécu, que Methos remarqua le sourire sur la tête coupée de Nisaï, et se rappela ce dont il avait été jusqu'alors incapable de se souvenir: la fin du sort. "Lorsque mon amour inchangé Me fera à mon tour tuée." Et alors que l'énergie et la force de Nisaï le transperçaient, Methos pleura. Il avait échoué. MacLeod était mort de par sa faute. Il avait même été l'instrument final de la victoire de la sorcière, aveuglé par sa douleur. Car il devinait à l'étrangeté de ce Quickening qu'elle avait effectivement gagné. A la fin du Quickening, il continua de pleurer sur son ami, digne d'être le dernier, surtout après la mort de Darius. C'est alors qu'il entendit le rire de son frère derrière lui, heureux d'avoir pu une dernière fois profiter de Nisaï. Kronos était de retour. Le sort avait marché. A ce son, Methos s'arrêta de pleurer. Il resta quelques instants prostré au sol. La main de Kronos se proposa de le relever. Il la frappa, de toutes ses forces, avant de se relever seul. Son visage était transformé. Plus aucune trace de l'horrible souffrance n'y figurait. Il était redevenu ce bloc d'indifférence qui avait terrorisé tant de monde autrefois. Les deux Cavaliers se jaugèrent un instant. Puis Kronos murmura, une lueur malsaine dans les yeux: "Welcome back, brother." La Mort sourit. The end (of the beginning, pour tous les fans de Kimmies comme moi!)