Introduction      Côte sud      Westfjords      Snaefellsnes      Cercle d'or
Blue lagoon      Reykjavik      Faune      Flore      Conclusion      Contact


Avec son isolement extrême l'Islande a initialement, telles d'autres îles comme les Galapagos ou la Nouvelle-Zélande, une faune réduite et très spécifique. Aucun reptile ni batracien, peu d'insectes et même pas de fourmis ni - oh joie ! - de moustiques. Côté mammifères, ça ne va pas chercher loin : quelques renards polaires, qui se nourrissent de mulots, rats et souris... De loin en loin, un ours blanc arrive jusqu'ici à la dérive, mais c'est rare. Sinon, c'est à peu près tout. Du moins jusqu'à l'arrivée des hommes qui ont importé rennes, visons, lapins.



Techniquement un poney, le petit cheval islandais est le descendant de ceux amenés par les Vikings et des Shetlands par les colons écossais. Il s'est adapté à l'environnement rude de l'île, perdant en taille, gagnant en force, en endurance et en sobriété. Sans croisement depuis les années 900, et l'importation d'autres races étant interdite, on peut vraiment parler de pur-sang miniature ! Il fait partie de la culture locale et est encore beaucoup utilisé de nos jours pour les loisirs, le gardiennage des troupeaux, la locomotion, voire la viande. Il a particularité d'avoir cinq allures (au lieu de trois chez les chevaux continentaux), et d'être particulièrement photogénique dans les paysages qui ont façonné sa morphologie trapue et robuste.





Les mammifères marins sont, eux, très nombreux à croiser dans les eaux islandaises... mais aussi beaucoup plus difficiles à voir depuis la route n°1. Du coup on se rabat sur les moutons, eux aussi bien adaptés à la météo locale. Ils sont très nombreux, bien plus que les humains, mais on en voit peu : rangés l'hiver, ils sortent à la "belle" saison et sont libres de divaguer partout sur l'île, pratiquement sans clôture. Du coup les rassembler est toute une affaire, et l'occasion d'une fête, le Réttir. Et comme ils sont presque sauvages, ceux-là ne se déplacent pas en troupeaux, mais plutôt en petits groupes familiaux. Faut dire, ils n'ont pas de prédateurs, ça aide.



"Ah oui, et euh, une vache eud'temps en temps".
Kamini


Bon, donc la faune par ici, est surtout à plumes. Les macareux moines vivent en mer et ne viennent au sol que le temps de se reproduire. C'est un genre de pingouins, même s'ils arrivent à peu près à voler, avec une préférence pour nicher dans les falaises abruptes. On a eu la chance d'en voir un couple, et ça s'est mérité. Ci-dessous, leurs oeufs sur un marché de Reyjavik... où les macareux figurent au menu de repas gastronomiques.








De nombreuses autres espèces peuplent le ciel islandais, migratrices ou résidentes, cygnes, oies, diverses variantes de mouettes, mais honnêtement nos compétences ornithologiques sont limitées.
Si vous les reconnaissez en détail, on est preneurs !



Ces sternes arctiques semblent préférer le confort et la relative chaleur du bitume. C'est sûr, ce n'est pas un peu plus haut au Groenland complètement dépourvu de routes qu'elles vont en trouver beaucoup.









Bel étourneau dans les rues de Reykjavik.



Une expo sur le port de la capitale donnait l'occasion d'"admirer" sur glace quelques-uns des magnifiques poissons pêchés dans le coin, parmi lesquels le poisson-soleil (tunglfiskir ou mola mola), la lamproie (gudlax), l'angler des profondeurs (skötuselur), le poisson à crocs (bjùgtanni), le requin-feuille (raudhàfur), le poisson-rat (geirnyt) ou encore le crabe-roi rouge (kòngakrabbi). Euh... en fait, on les préfère en filets siouplait !