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Quelques infos sur la Nouvelle-Zélande :
- Située à 1600 km de l'Australie, 10.000 de Tokyo ou San Francisco, exactement aux antipodes de la France.
- Superficie de 270.530 km², équivalente à celle du Japon ou du Royaume-Uni, mais pour seulement 3,7 millions d'habitants... et 40 millions de moutons.
- Deux grandes îles, de nombreuses petites. L’essentiel de la population se trouve dans le nord, autour d’Auckland. La capitale est Wellington.
- Occupée par les Maoris venus de Polynésie depuis cinq ou six siècles, colonisée par les Anglais depuis 1769 et toujours dominion britannique, bien qu’Etat indépendant.
- Dollar néo-zélandais,
1 € = 2 $NZ. 10 heures de décalage avec la France en été, 12 en hiver. Et 24 heures d’avion sans compter les escales !
Attention
Si à l'agence de voyage le personnel était charmant, il faut bien vérifier tous les billets en détail.
Sur cinq réservations nous avons tout de même dû en déplacer quatre, dont certaines à nos frais, pour cause de
vols incompatibles, décalages de dates, longues attentes évitables... Cette recommandation est toujours valable,
mais là particulièrement.
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Après 11 heures de vol jusqu'à Seoul, quelques heures d'attente et de nouveau 12 heures, nous avons atterri à Auckland.
De là nous avons récupéré le camping-car à l'aéroport, et c'est parti. Premiers kilomètres un peu
hésitants avec ce véhicule quand même assez gros dont le volant est à droite, sur une route où tout le monde roule à l'envers et
sous un vrai déluge, mais on s'y est vite fait ;-)
Vu la météo dilluvienne, nous ne nous sommes pas attardés à Auckland et
sommes rapidement montés vers le Northland. Il a alors commencé à faire beau et par la suite
nous avons eu beaucoup de chance avec le temps. Après être repassés à Auckland, sous le soleil cette fois,
nous avons suivi la côte jusqu'à la péninsule de Coromandel,
puis sommes allés à Rotorua avant de cahoter vers la côte Est et Napier, en passant par le parc d'Urewera. Ensuite,
route vers Wellington, ferry pour l'Ile du Sud avec un premier arrêt à Kaikoura. Nous avons alors traversé l'île de part
en part pour arriver à Shantytown, et de là toujours plus au sud en passant par le glacier Franz Josef
pour atteindre la région de Queenstown. On visite Dunedin et on remonte tranquillement en faisant un crochet vers le
Mont Cook, avant de nous rendre à Christchurch. Un dernier arrêt à
Akaroa avant de rendre le camping-car et de prendre un vol pour Auckland, puis Seoul.
Notre moyen de transport/logement/restauration/crapahutage/etc. était un vaillant petit camping-car Fiat
(Acronyme de "Fix It Again Tony" - Répare-le encore, Tony - selon les Néo-Zélandais, mais nous n'avons eu aucun souci avec).
Simple et fonctionnel, ce modèle intermédiaire comprend une mini-douche et des toilettes, un coin cuisine bien pensé,
des rangements suffisants ; les bancs et la table se transforment en un large lit. Enfin, c'est un diesel et le carburant
est bon marché, le gasoil est à 35 centimes d'euro le litre.
Le "camper-van" est très populaire. On a parfois l'impression qu'un véhicule sur deux en est un, et
c'est vraiment une solution idéale. De nombreux loueurs (United Campers
dans notre cas) en proposent de toutes les tailles, du monospace reconverti au grand format à 8 couchettes.
Les campings sont nombreux, très bien équipés
et propres (compter en moyenne une dizaine d'euros la nuit pour deux pour un site avec eau et électricité).
Le camping sauvage est autorisé presque partout, il n'y a aucun problème d'insécurité, et en s'éloignant un peu des chemins battus on
trouve des endroits sublimes au bord d'une plage ou d'un lac, près d'une forêt ou face à un glacier...
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