Au coeur de la ville, comme un petit Central Park équatorial, des pans de forêt originelle donnent un aperçu de ce qu'était la région avant l'invasion du béton. Dans l'épaisse brume matinale, les gens méditent ou pratiquent leur tai-chi, tandis que les expats occidentaux font leur jogging, après tout deux approches du même concept mens sana in corpore sano.

Depuis 1859, l'endroit est réputé pour ses orchidées, qui sont depuis 1928 mises en valeur dans le National Orchid Garden. Un personnel attentif y prend grand soin des 1000 variétés et 2000 hybrides. Une extraordinaire collection permanente et vivante des plus extraordinaires fleurs qu'on ait jamais vues. Qui a dit que les jardins botaniques étaient ennuyeux ?












La "cool house" est une anti-serre, une maison de verre fortement climatisée qui reproduit le climat des montagnes propice aux orchidées d'altitude et aux plantes carnivores.
En y entrant, les Asiatiques frissonnent, tandis que les Européens respirent avec soulagement cet air frais !



Même les feuilles offrent d'étonnantes palettes de couleurs et de décors. Certaines ont des propriétés très curieuses, par exemple la plante s'en sert pour escalader des troncs, tromper ses prédateurs ou attirer les insectes comme des fleurs le feraient avec des couleurs vives.



La "Yuen-Peng McNeice Bromeliad collection" expose plus de 300 spécimens et 500 hybrides de ces plantes sud-américaines très particulières, dont les racines ne servent qu'à s'ancrer au sol, et qui se nourrissent en collectant eau et nutriments ruisselant de leurs feuilles grasses vers le centre fertile.





Que font Chopin et son piano devant les pelouses du parc ? Il accompagne peut-être la scène de concert en plein air...
Et la fourmi, que fait-elle ? Elle cro-onde. Bah oui, parce que la fourmi cro-onde, voyons.



Il est déjà temps de reprendre l'avion pour la Nouvelle-Zélande. Ce fut une escale agréable et dépaysante, un lot de 4 pays en 1 ville, et une très bonne excuse pour s'arrêter quelques jours.