© F. Jeorge ou L. Gourgeon

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Saigon signifie «le bois de kapokier»
«Misérable village de cabanes de bambous» dominé par une citadelle au milieu de marécages, Saigon, conquise par les troupes de Napoléon III en 1859, se transforma très vite en une ville moderne aux villas cossues et aux avenues rectilignes, surnommée «le Petit Paris de l’Extrême-Orient» tant les colons y avaient reconstitué le mode de vie français.

Mais la guerre d’Indochine et la défaite de Dien Bien Phu en 1954 mirent fin à 95 années de présence française. Les Américains prirent la relève et firent de Saigon le centre de leur déploiement de puissance militaire, jusqu’à l’évacuation dramatique, par hélicoptère, des derniers Marines assiégés en 1975. La ville prit alors le nom d’Hô Chi Minh-ville et tomba sous une domination communiste impitoyable, qui provoqua l’exil de centaines de milliers de ses habitants. Depuis 1987, des mesures de libéralisation lui donnent l’occasion de rattraper le temps perdu à grandes enjambées…

L’Hotel de Ville, construit entre 1900 et 1908, de style pâtisserie à la crème, est joliment peint en jaune et précédé de la statue de Ho Chi Minh, le père de la nation vietnamienne réunifiée.

Saigon est plus moderne, plus tonitruante et plus indisciplinée qu’Hanoi. S’y promener en bicyclette est une expérience un peu éprouvante, mais guère moins que se faire transporter en cyclo-pousse, sachant que personne, mais vraiment personne, n’a le moindre souci du code de la route...

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Jeunes filles en ao-dai blanc, l’uniforme des lycéennes.



En dépit de la période communiste, Saigon cumule les témoignages de plusieurs religions : la cathédrale Notre Dame, le temple hindou de Mariammam, des pagodes bouddhistes d’influence chinoise et une mosquée indienne...

Ci-dessous, le temple de Thiên Hâu (la Dame Céleste).

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De l’autre côté du Mékong, il n’y avait pas grand-chose en 1995 et c’était très bucolique. Mais vu l’expansion rapide de la ville et les panneaux annonciateurs, on ne vous garantit pas qu'il en sera de même aujourd’hui.


Ci-dessous, la Pointe des Blagueurs et la rive de Thui Thiêm.


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