Forts du désert de l'ancienne Khorzem
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  • Portraits 1 - 2 - 3

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  • Portes

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  • Nasr Eddin Hodja

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  • Conclusion




























    Pour explorer cette région, pas d'alternative, il faut louer un taxi pour la journée, en s'assurant que le chauffeur connaisse bien le coin car il n'y a pas de panneaux et il faut couper à travers champs et désert pour trouver les forts. Pour limiter les frais, on peut partager la voiture avec d'autres voyageurs.













































































































    Tabouret gravé dans une souche.

























    Les yourtes ouzbèques sont différentes des mongoles, plus connues en Occident. Sans pilier et plus en hauteur, avec souvent des portes en feutre plutôt qu'en bois, elles sont rigidifées par des rubans tendus entre les montants rouges de la voûte et les parois en croisillons de bois, recouverts de feutre ou de peaux cousues. D'autres rubans, plus larges, sont passés en décoration. En tous cas, on y dort remarquablement bien !

















































    Avec l'aide de l'Unesco, le camp est équipé de panneaux solaires et de sanitaires à l'occidentale. Il bénéficie même d'un vrai chef cuisinier, c'est là qu'on a fait le meilleur repas du voyage.

  • Au nord de Khiva s'étend une région habitée depuis des millénaires, Khorzem, où se trouvent les ruines des villes et des forts qui parsemaient une importante oasis, bien avant d'être reliés par la Route de la Soie, puis d'être ravagés par les hordes mongoles. Il y en aurait plus de cinquante, dont seule une douzaine est dégagée. Nous en avons visité trois des mieux préservés, en commençant par Kyzyl Qala, ci-dessus et dessous. Les pans de murs en plus ou moins bon état, qui restent impressionnants, enserrent un plateau fondu où l'on distingue encore des canyons en guise de rues, et parfois, à la faveur d'un effondrement du sol raviné, les formes d'habitations, de cheminées...



    Le deuxième fort, Toprak Qala, serait le temple principal d'un complexe royal du III et IVè siècle. Perché comme les autres sur une hauteur, ses murailles ont bien fondu et le distinguent à peine d'une colline ordinaire, mais en grimpant on peut y découvrir un étonnant labyrinthe de ruelles et de maisons bien identifiables, avec des restes de décors, des poutres émergeant de la terre. Ses derniers habitants : les aigles du désert qui planent en vastes cercles. Nous guettent-ils ?





    Pour finir, ci-dessous le complexe de trois forts d'Ayaz Qala, qui connut son âge d'or aux VI et VIIè siècle. Il est situé près d'un lac salé en évaporation progressive, plus important à l'époque, et d'ailleurs il y a dans la région toute une végétation adaptée à l'eau salée. Nous sommes ici à une vingtaine de kilomètres de Boston... pas de parenté avec celui du Massachusetts ! Exceptées quelques voûtes, il ne subsiste plus vraiment de structures, mais des restes de murailles entourent toujours un immense plateau, donnant une idée de la taille de cet îlot de civilisation, où l'on imagine bien Conan le Barbare venir chercher gloire et fortune.







    Maintenant qu'on est loin de tout et si bien dans ce site magnifique sous le soleil couchant, ce serait dommage de rentrer déjà en ville, et pratiquement impossible de nuit. Mais tout va bien ! Un camp de yourtes confortable est installé au pied d'Ayaz Qala. On y est reçu avec beaucoup de chaleur, le dîner arrosé de thé et de vodka est excellent, et ensuite... musique et danse sous la lune !